Fin de série à Miami

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F.K. et R.A. , modifié à
Le Heat a lâché prise. Si les Celtics avaient décroché dimanche une 13e victoire de rang, Miami s'est arrêté à 12 après avoir subi la loi des Mavericks lundi soir (96-98). Les « tres amigos » ont bien compilé 60 points mais ça n'a pas suffi pour stopper Dallas qui joue les terreurs cette saison. A noter par ailleurs que le Magic continue de s'enfoncer, Orlando ayant perdu à Atlanta (81-91) malgré le renfort de ses recrues.

Le Heat a lâché prise. Si les Celtics avaient décroché dimanche une 13e victoire de rang, Miami s'est arrêté à 12 après avoir subi la loi des Mavericks lundi soir (96-98). Les « tres amigos » ont bien compilé 60 points mais ça n'a pas suffi pour stopper Dallas qui joue les terreurs cette saison. A noter par ailleurs que le Magic continue de s'enfoncer, Orlando ayant perdu à Atlanta (81-91) malgré le renfort de ses recrues. Le match de la nuit : Heat-Mavericks 96-98 Si Miami avait su faire taire les critiques grâce à une série de 12 victoires consécutives, la nouvelle défaite concédée, la nuit dernière, par les Floridiens face aux Mavs (96-98) ne manquera pas de relancer le débat quant à la valeur du Heat. Battus sur le fil avec un LeBron James limité à 19 points, le Heat peine décidément face aux cadors. Forts de leur série victorieuse, les Floridiens avaient pourtant une occasion en or de conforter leur nouveau rang de dauphins des Celtics et, surtout, de faire taire pour de bon les critiques qui avaient accompagné un début de saison des plus quelconques. Car après s'être longtemps montré à la peine dès qu'il s'agissait de croiser la route d'une équipe pouvant prétendre à voir le printemps, les récentes victoires décrochées face aux Hawks, chez le Jazz ou des Knicks retrouvés avaient confirmé les progrès des Floridiens. Et vraisemblablement sauvé la tête de leur entraîneur Erik Spoelstra. Las, en dépit de leur seconde place dans la Conférence Est, il faudra donc patienter pour voir le Heat rivaliser avec les gros bras de la Ligue. La faute aux deux défaites concédées face aux Celtics et désormais face aux Mavs. Presqu'un mois après avoir bu la tasse à Dallas (106-95), Miami a certes, cette fois, cru pouvoir s'offrir le scalp des Texans. Mais c'était sans compter sur l'inévitable Dirk Nowitzki, meilleur marqueur du match avec 26 points mais aussi 9 rebonds, et son acolyte Jason Terry, sorti du banc pour inscrire ses 19 points au cours du dernier quart. C'est d'ailleurs le sixième homme de luxe des Mavs qui a fait pencher la balance du côté des visiteurs, son tir primé inscrit à 90 secondes de la sirène offrant alors quatre longueurs d'avance aux Texans. Les Lakers au repas de Noël LeBron James, réduit au silence jusqu'à la pause, avait bien retrouvé le chemin du panier depuis le retour des vestiaires, l'ancien Cav flirtant même avec un nouveau triple-double en compilant 19 points, 10 rebonds et 7 passes, mais son action à trois points à l'entame de la dernière minute ne suffit pas. La faute à Shawn Marion et Dirk Nowitzki impeccables, ou presque, sur la ligne des lancers. Dwyane Wade pouvait bien inscrire un ultime tir primé, au buzzer, lui permettant de terminer meilleur marqueur des siens avec 22 unités à son compteur, les Tres Amigos restaient trop court en dépit des 19 points-8 rebonds ajoutés par Chris Bosh. Pas de quoi inquiéter Dwyane Wade pour autant. "Nous avons à peine joué 30 matches cette saison alors que des équipes comme les Mavs jouent ensemble depuis plusieurs années. On perdra encore des matches et on en gagnera face à ces équipes, expliqua ainsi le meneur floridien à l'issue du match, il faut que ces matches nous servent à préparer la fin de saison. Le plus important est d'être prêt dans le money-time, c'est-à-dire pour les playoffs. Là, on devra être capable de lutter durant sept matches face à ces équipes." Et pourquoi pas dès samedi pour le choc de Noël chez les Lakers de Kobe Bryant ? Les Français Tony Parker et Mickael Pietrus patienteront encore un peu avant de se jouer lors d'un Spurs-Suns. En effet, alors que dans le même temps Orlando pouvait compter sur ses fraiches recrues à Atlanta, Phoenix n'a pas pu aligner ses nouveaux joueurs issus du gros échange du week-end dernier. Pietrus donc, mais aussi Vince Carter et Marcin Gortat n'ont donc pas pu aider leurs nouveaux coéquipiers qui ont concédé une défaite (110-118) sur le parquet de San Antonio. TP, avec 19 points inscrits en 29 minutes, a réalisé un match comme il en fait tant depuis le début de saison. A Washington, deux Français ont eux pu se défier même si Kévin Séraphin et Boris Diaw ne se sont pas croisés sur le parquet, le premier n'ayant droit qu'à cinq minutes de temps de jeu, pour 2 points et 2 rebonds, quand la large victoire des Wizards sur les Bobcats (108-75) était déjà entérinée. Diaw (9 points, 7 rebonds, 4 passes) n'a d'ailleurs pas surnagé dans le naufrage de Charlotte. Du coté de Miami, Ian Mahinmi n'a pas eu voix au chapitre lors du succès de Dallas en Floride (voir ci-dessus), ce qui n'a pas été le cas de Nicolas Batum avec Portland. L'ailier tricolore, réintégré au cinq majeur du fait de la blessure de Brandon Roy, a inscrit 10 points, capté 4 rebonds et distribué 3 passes décisives lors de la large victoire des Blazers sur Milwaukee (106-80). Des Bucks qui seront par ailleurs privés de leur meneur de jeu Brandon Jennings (fracture à un os du pied gauche) pour au moins un mois. La stat 1 sur 8. Malgré le renfort de ses nouveaux joueurs (Arenas, Jason Richardson et Hedo Turkoglu), Orlando a enregistré lundi une troisième défaite de rang, la septième en huit matches, sur le parquet d'Atlanta (81-91). Les Floridiens, pour qui l'apport des recrues n'a pas été extraordinaire (27 points à 6 sur 28 pour le nouveau trio), s'est une nouvelle fois reposé sur l'abattage de Dwight Howard (19 points-20 rebonds) mais cela n'a pas suffi face au collectif des Hawks mené par Al Horford (24 points-11 rebonds).