Fernandez: "Chambéry intéressé..."

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Propos recueillis par Régis AUMONT , modifié à
Prêt à rejoindre Toulouse pour finir la saison et aider le club à sauver sa tête dans l'élite, Jérôme Fernandez a accepté la décision de la Commission nationale d'aide et de contrôle de gestion (CNACG) de refuser au club haut-garonnais la possibilité d'engager un joker médical. Le capitaine de l'équipe de France, qui va donc rester à Kiel jusqu'à cet été, nous a confié avoir une touche avec Chambéry si jamais Toulouse venait à descendre en 2e division.

Prêt à rejoindre Toulouse pour finir la saison et aider le club à sauver sa tête dans l'élite, Jérôme Fernandez a accepté la décision de la Commission nationale d'aide et de contrôle de gestion (CNACG) de refuser au club haut-garonnais la possibilité d'engager un joker médical. Le capitaine de l'équipe de France, qui va donc rester à Kiel jusqu'à cet été, nous a confié avoir une touche avec Chambéry si jamais Toulouse venait à descendre en 2e division. Jérôme, quelle a été votre réaction suite à la décision de la CNACG lundi soir ? Ça a été une grosse déception. J'avais très envie d'aider mon futur club à se maintenir. C'est encore tout à fait faisable sans moi mais ça aurait peut-être aidé un peu plus avec ma présence. Il a fallu que je me remobilise assez vite en pensant à la fin de saison à venir avec Kiel. Sachant que Kiel n'est plus prêt à me laisser partir après ce refus. Les échéances à venir avec Kiel vous ont-elle aidé à mieux accepter la sentence ? Oui complètement. Si je jouais dans un club qui n'avait plus rien à jouer le mois et demi à venir ça aurait pu me sembler très long. Là, on a de très belles choses à jouer avec Kiel d'ici fin mai. C'est plus facile de se remettre dans le bain. Je n'ai vraiment pas le temps pour m'apitoyer sur mon sort. Certains dirigeants de clubs à la lutte pour le maintien avaient fait part de leur mécontentement si vous arriviez en tant que joker médical à Toulouse. Qu'en avez-vous pensé ? La manière n'a pas été terrible. Ils ont mis beaucoup de pression sur la CNACG alors que par le passé elle s'était déjà montrée assez compréhensive pour le recours à un joker médical. Ils ont réussi leur coup. On va dire que je ne cautionne pas trop mais que je comprends. Si Toulouse n'obtient pas son maintien, avez-vous d'autres pistes pour revenir en France ? Est-ce que les dirigeants de Dunkerque et Nantes sont revenus à la charge ? Dunkerque et Nantes, je ne sais pas. On n'a pas discuté depuis. En revanche Chambéry s'est manifesté et pourrait être intéressé par ma venue. Ils m'avaient déjà approché à un moment pour devenir le joker médical de Bertrand Roiné. Quoiqu'il arrive, je trouverai une porte de sortie. Je peux encore apporter. J'avais émis le souhait de retourner à Toulouse pour me rapprocher de ma région et de mes proches. Egalement pour le projet sportif. Toulouse, ce serait toujours l'idéal.