Encore un show Red Bull ?

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Michael BALCAEN , modifié à
L'impression laissée par Sebastian Vettel en Australie est forte. Si la concurrence ne paraît pas résignée, loin de là, les écuries ayant travaillé d'arrache-pied pour réduire l'écart, les performances de Vettel, mais également de Webber attendu à un autre niveau, vont être scrutées. Charge à Ferrari, McLaren, Renault ou Mercedes de prouver qu'elles ont leur mot à dire à partir de vendredi en Malaisie.

L'impression laissée par Sebastian Vettel en Australie est forte. Si la concurrence ne paraît pas résignée, loin de là, les écuries ayant travaillé d'arrache-pied pour réduire l'écart, les performances de Vettel, mais également de Webber attendu à un autre niveau, vont être scrutées. Charge à Ferrari, McLaren, Renault ou Mercedes de prouver qu'elles ont leur mot à dire à partir de vendredi en Malaisie. Des datas dans tous les sens, des analyses à tout-va, l'après Grand Prix d'Australie, ou l'après cavalier seul de Sebastian Vettel, a été chargé pour toutes les écuries. Première course oblige, il a fallu tenter de comprendre ce qui allait et ce qui allait moins bien... Et de ce point de vue, à part Red Bull, ou même plus précisément à part l'équipe rapprochée de Vettel, tout le monde a du pain sur la planche. "Je pense qu'il y a encore un gros travail à accomplir. Il y a des points positifs mais clairement, on doit chercher à exploiter les pneumatiques et les appuis", reconnaît Jonathan Neale, le manager d'une écurie McLaren pourtant très satisfaite des performances de Lewis Hamilton et Jenson Button. Un son de cloche notamment partagé par une écurie Ferrari qui, elle, a été très déçue par cette première course de la saison. Dans le bon tempo lors des essais d'avant-saison, l'équipe italienne n'a pas été aussi efficace qu'elle avait pu l'imaginer. "Une chose est sûre, notre rythme en course était vraiment meilleur que celui en qualifications", assure un Pat Fry dont les équipes ont beaucoup planché pour essayer de remédier à ce manque de compétitivité le samedi (Alonso 5e, Massa 8e). Il en ressort toujours selon le directeur technique que cela est dû "à l'utilisation des pneus". De la pluie au programme Les écuries n'ont cependant pas uniquement concentré leurs forces sur l'analyse des données recueillies en Australie. Car la Malaisie offre un profil sensiblement différent. D'une part, il s'agit d'un tracé plus classique avec deux longues lignes droites, celle du retour servant (au moins l'une d'elle) à l'utilisation du DRS (aileron arrière réglable). La FIA a d'ailleurs décidé que ce système, toujours pour un pilote à moins d'une seconde de celui qui le précède, pourra être utilisé à partir de 207 mètres avant le dernier virage. Une aide au dépassement qui devrait s'avérer bien plus efficace qu'elle n'a pu l'être à Melbourne. Autre point particulier à la Malaisie: une chaleur bien plus importante combinée à un fort taux d'humidité. Outre l'aspect physique pour les pilotes dont certains ont préféré rester dans la région ou arriver tôt pour s'acclimater, cela aura une incidence sur l'usure des pneumatiques, Pirelli avançant quatre arrêts potentiels ! "On a besoin d'un plan A, d'un plan B, d'un C et sans doute d'un plan D", lâche Fernando Alonso à propos des intempéries. De fait, les prévisions annoncent plus de 30 degrés l'après-midi, de la pluie et sans doute des orages vendredi, samedi et dimanche. Pour les prévisions, on a vu plus simple pour les équipes. Pour le spectacle en revanche, c'est parfait.