Eclaircie pour Benneteau et Rezaï

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A.C. , modifié à
L'air des Etats-Unis leur réussit. A quelques jours du début de l'US Open, Julien Benneteau et Aravane Rezaï se sont qualifiés pour leur première demi-finale de l'année. Le Bressan à Winston-Salem, au terme d'un match épique en quarts face à l'Ukrainien Sergiy Stakhovsky, qui a eu une balle de match (3-6, 7-6, 6-2), la seconde à Dallas, avec une nette victoire sur la Britannique Elena Baltacha (6-2, 6-2). C'est en revanche fini pour Marion Bartoli, sortie à New Haven par Petra Cetkovska (7-5, 7-5).

L'air des Etats-Unis leur réussit. A quelques jours du début de l'US Open, Julien Benneteau et Aravane Rezaï se sont qualifiés pour leur première demi-finale de l'année. Le Bressan à Winston-Salem, au terme d'un match épique en quarts face à l'Ukrainien Sergiy Stakhovsky, qui a eu une balle de match (3-6, 7-6, 6-2), la seconde à Dallas, avec une nette victoire sur la Britannique Elena Baltacha (6-2, 6-2). C'est en revanche fini pour Marion Bartoli, sortie à New Haven par Petra Cetkovska (7-5, 7-5). Enfin ! Au cours d'une année marquée par de nombreuses désillusions, Julien Benneteau et Aravane Rezaï sont parvenus jeudi à décrocher leur première demi-finale de la saison. Certes, ce n'est ni dans un Masters 1000 ni dans un tournoi du Grand chelem, mais à Winston-Salem pour le premier, à Dallas pour la seconde, mais c'est toujours bon à prendre, à trois jours du début de l'US Open. D'autant que l'un comme l'autre sont issus des qualifications, la similitude entre les deux allant presque jusqu'à leur classement actuel dans la hiérarchie mondiale, puisque le Bressan occupe le 113e rang, la Stéphanoise le 114e. Les ressemblances s'arrêtent là, car la manière de se hisser en demi-finale aura été radicalement différente: à Winston Salem, Julien Benneteau a en effet dû s'employer pour se défaire de l'Ukrainien Sergiy Stakhovsky en trois manches (3-6, 7-6, 6-2), ce dernier s'étant même procuré une balle de match dans le tie-break de la deuxième, finalement remporté 11-9 par le Français qui a alors déroulé dans le troisième set. Une victoire qui fait du bien face au 41e mondial et qui vient après celles remportées aux tours précédents face au Brésilien Mello (114e), aux Russes Kunitsyn (58e) et Andreev (79e). La suite ? Le 42e joueur mondial, le Néerlandais Robin Haase qui, en dominant en deux manches (6-4, 6-4) l'Ukrainien Aleksandr Dolgopolov en quarts, a signé son huitième succès de rang (dont un contre James Blake au deuxième tour), lui qui restait sur une victoire sur la terre battue de Kitzbühel. Un bon test de plus pour un Benneteau qui, s'il veut disputer sa cinquième finale sur le circuit ATP (aucun titre), sa première depuis celle de Marseille en février 2010, aura besoin de jouer à son meilleur niveau. D'autant que dans la foulée, l'attend un premier tour plus que périlleux à l'US Open face à la tête de série n°10, l'Espagnol Nicolas Almagro. Rezaï jouera Pennetta à New York Pour Aravane Rezaï, la voie vers les demi-finales à Dallas a été bien plus tranquille, la Stéphanoise ayant écarté facilement la Britannique Elena Baltacha, 61e au classement WTA, en deux manches (6-2, 6-2). Tombeuse aux tours précédents de la Tchèque Rybarikova et de la Roumaine Cirstea, Rezaï peut désormais rêver d'une première finale depuis sa victoire à Bastad en juillet 2010, il lui faudra cependant se débarrasser en demi-finale d'une autre joueuse issue des qualifications, l'Allemande Angelique Kerber qui, en quarts, n'a laissé qu'un jeu à la Suédoise Johanna Larsson (6-0, 6-1). Après quoi, il sera temps de songer à l'US Open et à un premier tour tout aussi redoutable que celui de Benneteau, puisque l'ancienne n°1 française a hérité en guise d'entrée de l'Italienne Flavia Pennetta, tête de série n°26. Au moins débarquera-t-elle à Flushing Meadows avec une confiance retrouvée... Ce qui sera moins le cas de l'actuelle meilleure joueuse tricolore, Marion Bartoli, qui s'est fait surprendre en quarts de finale à New Haven par la Tchèque Petra Cetkovska. Après avoir déjà eu le scalp au tour précédent de la Polonaise Agnieszka Radwanska, tête de série n°5, la joueuse issue des qualifications a joué un mauvais tour à la tête de série n°4, vaincue en deux manches (7-5, 7-5). Si elle avait débuté sa tournée américaine par une finale à Stanford, battue par Serena Williams, Marion Bartoli a depuis enchaîné par plus de désillusions que de satisfactions, c'est donc avec un léger doute dans la tête qu'elle se présentera lundi à New York, avec un premier tour face à une qualifiée.