Des All Blacks provocateurs

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Guilhem Garrigues, à Auckland, en Nouvelle-Zélande
GUILHEM CHEZ LES KIWIS - L'envoyé spécial d'Europe 1 vous fait vivre le Mondial de l'intérieur.

Les All Blacks sont sûrs d’eux et ils le prouvent au quotidien. Dans leurs journaux déjà, les éditos sont parfois à la limite de la diffamation : "c’est la pire équipe de la compétition", "ils font honte au rugby". N’en rajoutons pas. En conférence de presse, certains joueurs néo zélandais n'hésitent pas à railler certains Bleus. Ali Williams, s’est amusé mardi à mâcher un chewing-gum, image entrevue la semaine dernière dans les rangs français. Des provocations à répétition à quatre jours de la finale

Les joueurs en confiance

Sonny Bill Williams, toujours très moqueur, a lui fait semblant de parler à l’oreille d’un coéquipier. Le tout devant une assistance hilare. Lorsqu’on connait leur austérité et leur langue de bois légendaire, on peut dire que le climat change. 

Ils sont meilleurs, ils l'ont prouvé. Ils sont toujours ultra-favoris. Mais avec le caractére imprévisible des Bleus, on ne peut prédire l'issue de la finale. Les Néo-Zélandais flirtent avec l'insouciance. Les Français sont très remontés : "on est seul contre tous", a lâché Dimitri Yachvili, mercredi en conférence de presse. Pascal Papé, lui, a tenu à répondre aux provocations des Blacks, non sans une pointe d'ironie :  "quand je vois Ali Williams se transcendait au moment du Haka, cela me fait rire. C’est le plus britannique de tous". Cette fois, c'est sûr, la finale a bien commencé.