Casillas va motiver ses troupes

  • Copié
Par Michael Balcaen , modifié à
L'Espagne n'est jamais aussi forte qu'en... compétition. Depuis leur sacre de champions du monde, les hommes de Del Bosque ont dominé de la tête et des épaules leur groupe de qualification pour l'Euro 2012. En revanche, dès qu'il s'agit de rencontres amicales, ce n'est plus ni la même histoire, ni le même rendement. Face au Costa Rica, pour la 127e de Casillas, il faudra faire un effort.

L'Espagne n'est jamais aussi forte qu'en... compétition. Depuis leur sacre de champions du monde, les hommes de Del Bosque ont dominé de la tête et des épaules leur groupe de qualification pour l'Euro 2012 et pourront donc défendre le titre acquis en 2008. En revanche, dès qu'il s'agit de rencontres amicales, ce n'est plus ni la même histoire, ni le même rendement. Face au Costa Rica, pour la 127e de Casillas, il faudra faire un effort. Il n'y a pas de réel problème mais ça fait tout de même mauvais effet. Les champions du monde espagnols jouent à Docteur Jekyll et Mister Hyde depuis quelques mois. De fait, les coéquipiers d'Iker Casillas restent irréprochables lors des matches de compétitions officielles - en témoigne le parcours sans-faute dans le groupe I des qualifications à l'Euro 2012 qui se déroulera en Ukraine et en Pologne. Huit matches, autant de victoires, vingt-six buts marqués, six encaissés et un statut de champion du monde et champion d'Europe qui n'a souffert d'aucune égratignure. Pour la face A, rien à redire. En revanche, les matches amicaux n'ont guère été aussi brillants, les coéquipiers de Xavi recevant même quelques roustes d'un autre temps en Argentine (4-1) ou encore au Portugal (4-0). Samedi, ils ont subi la loi de l'Angleterre (1-0) pour un quatrième revers en neuf rencontres amicales. Ça fait clairement désordre. Certes, il n'y a pas le feu et Vicente del Bosque a suffisamment d'expérience et d'assurance pour ne pas s'inquiéter outre mesure. Malgré tout, il ne faudrait pas non plus prendre de mauvaises habitudes ou plus généralement banaliser les défaites. Casillas, recordman des sélections A Wembley, le sélectionneur considère que son équipe n'a pas démérité. "Il nous a manqué la touche finale mais pas l'initiative du jeu. La sélection anglaise n'a pas été au niveau que nous attendions. Le match a été semblable à celui face à la Suisse au Mondial (défaite 1-0), a-t-il expliqué à la radio Onda Cero avant d'enchaîner: Il convient de travailler la finition tout en conservant notre style de jeu." En revanche, pas question de céder à une quelconque panique ou une soi-disant rumeur qui voudrait que les joueurs soient venus en sélection à reculons. Il y en a au moins un qui a marqué cette rencontre amicale face au Costa Rica, mardi, sur son calendrier personnel: c'est Iker Casillas. Le gardien de la Roja va en effet porter pour la 127e fois le maillot espagnol, devenant le joueur le plus capé de la sélection devant son illustre prédécesseur Andoni Zubizarreta. A ce sujet, Del Bosque se montre très clair: "Oui, il va jouer à coup sûr et sans doute Valdes aussi." En bon capitaine, Iker Casillas trouvera sans aucun doute les mots pour que ce moment forcément particulier se conjugue avec une victoire.