Carter: "Notre jeu est plus ouvert"

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Propos recueillis par Morgan BESA , modifié à
Présent mercredi à Paris à l'initiative d'Adidas, équipementier de la Nouvelle-Zélande, Dan Carter est revenu rapidement sur le Grand Chelem des All Blacks dans les îles britanniques, le troisième en cinq ans après 2005 et 2008. Un sans-faute qui confirme la suprématie des nations du sud que celles du nord même si l'ouvreur néo-zélandais n'enterre pas la France. Où il ne sait pas encore s'il y sera de retour après la Coupe du monde.

Présent mercredi à Paris à l'initiative d'Adidas, équipementier de la Nouvelle-Zélande, Dan Carter est revenu rapidement sur le Grand Chelem des All Blacks dans les îles britanniques, le troisième en cinq ans après 2005 et 2008. Un sans-faute qui confirme la suprématie des nations du sud que celles du nord même si l'ouvreur néo-zélandais n'enterre pas la France. Où il ne sait pas encore s'il y sera de retour après la Coupe du monde. Quel bilan faites-vous de la tournée victorieuse des All Blacks dans les îles britanniques ? J'ai le sentiment que les équipes que nous avons joué ont vraiment progressé. Elles ont pris l'habitude d'utiliser beaucoup plus le ballon et de jouer un rugby d'attaque plus ambitieux. Mais nous sommes vraiment heureux de nos victoires et d'avoir remporté un nouveau Grand Chelem. C'est fantastique d'avoir pris part à ces trois tournées victorieuses, c'est vraiment spécial pour moi. Vous qui avez joué en France, quel regard portez-vous sur l'écart entre les nations du sud et du nord ? Très souvent, les nations du sud prennent le meilleur sur les équipes de l'hémisphère nord. Mais les nations du nord peuvent nous battre à tout moment, ce n'est qu'une question de constance. Elles peuvent être très dangereuses. La façon dont nous jouons dans le sud est différente : le jeu est plus ouvert, il y a plus d'essais, du moins la volonté d'en marquer plus et moins jouer au pied. Ça a joué en notre faveur cet automne. Pourquoi une telle différence ? Je ne sais pas, c'est une question difficile... "J'ai le choix entre revenir en France, aller en Angleterre ou rester en Nouvelle-Zélande" Qu'avez-vous pensé de la défaite de la France contre l'Australie ? C'est décevant évidemment pour cette équipe. Je n'ai pas vu le match, simplement le résultat, donc c'est difficile pour moi d'en parler. J'ai vraiment été surpris par le résultat même si l'Australie est une très bonne équipe. Mais s'ils tirent les leçons de ce match, les Français en sortiront grandis. La France a toujours eu de grands joueurs et pour peu qu'ils jouent ensemble, ils deviennent redoutables. Ça sera une équipe beaucoup plus dangereuse l'année prochaine lors du Tournoi des VI Nations mais surtout lors de la Coupe du monde. Peut-on imaginer vous revoir dans le Top 14 la saison prochaine ? Je ne sais pas encore. C'est une décision que je dois encore prendre. J'ai le choix entre revenir en France, aller en Angleterre ou rester en Nouvelle-Zélande. Vous savez, j'adore mon pays et jouer à la maison. Je vais profiter de mes vacances et je verrai ça l'année prochaine. Avez-vous profité de cette journée parisienne pour voir Paul Goze, le président de Perpignan ? Non, je ne l'ai pas vu même si j'ai entendu beaucoup de choses à ce sujet. Je laisse tout ça à mes agents. Ce sont eux qui s'occupent de ça et discutent de mon futur, que ce soit en France, en Angleterre ou en Nouvelle-Zélande. Je les laisse gérer ça. Un retour en France ne se ferait-il qu'à Perpignan ? Je ne sais pas. Je dois regarder tout ce qui se présente et agir pour le mieux en fonction de moi mais aussi de ma famille.