Bruxelles prépare un feu d'artifice

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
La Golden League vivra ses dernières heures, vendredi à Bruxelles, lors de l'ultime étape de l'édition 2009 avant de grandir pour devenir la Diamond League l'année prochaine. Une soirée de gala à laquelle participeront les rois du sprint, Usain Bolt et Tyson Gay, sans s'affronter.

La Golden League vivra ses dernières heures, vendredi à Bruxelles, lors de l'ultime étape de l'édition 2009 avant de grandir pour devenir la Diamond League l'année prochaine. Une soirée de gala à laquelle participeront les rois du sprint, Usain Bolt et Tyson Gay, sans s'affronter.Vendredi soir, le public belge du Stade Roi Baudouin n'aura d'yeux que pour un seul homme: Usain Bolt. Depuis que le phénomène de l'athlétisme a éclaté au grand air l'année dernière à Pékin, chacune de ses apparitions déchaîne les passions et retient la plus grande attention. A l'instar des vedettes du show-business, son emploi du temps est plus que chargé mais il avait évidemment gardé une place pour un passage à Bruxelles, Golden League oblige. Surtout, la compétition, qui deviendra Diamond League en 2010, va vivre ses dernières heures en Belgique à l'occasion de cette sixième et ultime étape.Le feu d'artifice est donc légitimement attendu, avec comme d'habitude un plateau réunissant les meilleurs de la planète et un imposant contingent de médaillés berlinois mais il n'y aura pas de nouveau duel entre Usain Bolt et Tyson Gay, La Foudre ayant décidé de disputer le 200 mètres.Wariner à l'assaut de JohnsonTyson Gay, deuxième homme le plus rapide de la planète sur la distance reine (9"71), partira donc favori du 100 m, où la concurrence sera rude avec quatre athlètes en moins de 10 secondes cette année (Powell, Patton, Rodgers et Clarke). Toujours gêné par des adducteurs qui l'avait contraint à déclarer forfait pour le 200 m des JO, l'Américain a effectué son retour à la compétition lundi à Gateshead. S'il a remporté la course, ce fut dans un temps bien modeste de 10"15. On attend évidemment mieux ce vendredi sur une piste, inaugurée mercredi midi notamment par Usain Bolt. Le Stade Roi Baudoin a fait peau neuve en effet en se dotant d'un revêtement similaire de celui du Stade olympique de Berlin, jugé rapide.On peut donc s'attendre des chronos de choix, comme le souhaite Jeremy Wariner, lui qui s'attaquera au record du meeting sur le tour de piste toujours détenu par son ex-mentor, Michael Johnson (44"06 en 1998). A Bruxelles, il pourrait également tomber un autre record, l'un des plus anciens de l'athlétisme, celui du 4 x 1 500 m, la propriété de l'Allemagne depuis le 17 août 1977 (14'38'80 à Cologne). C'est en tout cas la ferme intention affichée par le relais kényan qui comprend notamment Asbel Kiprop, le vice-champion olympique, et Augustine Choge, auteur de la MPM cette année.Dans la course au jackpot, ils ne sont plus que trois à pouvoir toucher un million de dollars: Kenenisa Bekele (3 000 et /ou 5 000 m) Sanya Richards (400 m) et Elena Isinbayeva, la tsarine de la perche ayant établi un nouveau record du monde (5,06 m) vendredi dernier à Zürich.