Brest a trouvé le bon vent

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LIGUE 2 - Au pied du podium, Brest accueille Vannes à l'occasion de la 14e journée de L2.

Après sa victoire sur le leader caennais lors de la précédente journée, le Stade Brestois s'est rapproché des portes du podium. Invaincu depuis huit journées de championnat, le club breton entend poursuivre sur sa lancée à l'heure de recevoir Vannes pour le compte de la 14e journée de Ligue 1, vendredi.Aujourd'hui flotte au-dessus de Brest un parfum que le club n'avait plus humé depuis de nombreuses années si bien qu'après un tiers du championnat, les hommes d'Alex Dupont occupent une quatrième place au classement pleine d'espoirs. La soirée d'ivresse du week-end dernier, ponctuée par le succès probant contre le leader caennais (2-0), a placé le Stade Brestois dans la peau d'un candidat potentiel à la montée en Ligue 1. Si le club finistérien surfe pour le moment sur la vague du succès, avec une série en cours de huit matches sans défaite entamée le 31 août, c'est dans la continuité qu'il sera jugé. Et cela dès vendredi avec la réception de Vannes au stade Francis-Le Blé, lors de la 14e journée de Ligue 2. Bruno Grougi, Nolan Roux et Oscar Ewolo, trois recrues, font les beaux jours de l'équipe brestoise. Le premier mène le classement des passeurs de L2 (6 au compteur), le second utilise son audace à bon escient pour marquer (6 buts au total) et le dernier, désigné capitaine dès son arrivée, apporte son expérience au groupe. Chouchou du public brestois depuis le début de la saison, Nolan Roux démontre match après match qu'il a le potentiel pour devenir un très bon attaquant. A seulement 21 ans, le fils de Bruno Roux, ancien joueur professionnel passé notamment par le PSG et Rennes, n'a pas tardé à repousser Richard Socrier sur le banc des remplaçants. Guyot: Rien n'est acquisPourtant, le Stade Brestois refuse de faire des plans sur la comète, "de se voir trop beau", comme le répètent à l'unisson l'entraîneur et le président sur le site officiel du club. "Rien n'est acquis et il faut en permanence, chaque semaine, remettre le bleu de chauffe, a rappelé Michel Guyot.Au-delà de ces discours prudents, Brest n'en reste pas moins ambitieux, avec en ligne de mire une éventuelle place dans l'élite, un rang que les Bretons n'ont plus connu depuis 1991. "Je ne sais pas où la série actuelle va nous mener, nous verrons cela au printemps prochain mais je prendrais juste comme exemple Montpellier, qui a connu des moments difficiles, qui est passé près du National en 2007, qui a continué de bâtir pour finir en trombe la saison dernière et monter en Ligue 1", a expliqué Guyot.