Boston, quatre à la suite !

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François kULAWIK , modifié à
Et un qui fait quatre ! En enlevant, à New York, la quatrième manche de leur série face aux Knicks, les Celtics ont assuré leur qualification 4-0 pour les demi-finales de la Conférence Est. Faciles vainqueurs 101-89, dimanche, des New Yorkais avec notamment points de , les joueurs au trèfle ont ainsi signé le premier sweep de ce premier tour des playoffs...

Et un qui fait quatre ! En enlevant, à New York, la quatrième manche de leur série face aux Knicks, les Celtics ont assuré leur qualification 4-0 pour les demi-finales de la Conférence Est. Faciles vainqueurs 101-89, dimanche, des New Yorkais avec notamment points de , les joueurs au trèfle ont ainsi signé le premier sweep de ce premier tour des playoffs. Boston l'a fait ! Là où ses principaux rivaux de la Conférence Est - Chicago, la veille à Indiana, et Miami, quelques heures auparavant à Philadelphie - ont échoué, la franchise du Massachusetts a réussi: pour la première fois depuis l'époque Larry Bird et une qualification 3-0 face aux Pacers en 1992, les Celtics ont bouclé un sweep. Et au final, les deux succès ramenés de New York auront été plus aisés à décrocher que les deux premières victoires signées dans leur antre du TD Garden. Boston s'est certes fait une belle frayeur en dilapidant 19 des 23 points d'avance affichés dans le troisième quart, mais un dernier coup d'accélérateur dans le sillage de Kevin Garnett a eu raison des velléités new-yorkaises. "C'est un sentiment très agréable d'en finir en quatre matches. Ça nous garantit une semaine de repos et ça ne peut être que bénéfique. A nous d'en profiter pour préparer au mieux la prochaine étape." ne manquait d'ailleurs pas de savourer un Ray Allen moins à son aise que lors des trois premières sorties des C's. Avec ses 14 points à 5 sur 13 aux tirs, l'ancien Sonic n'a certes pas démérité, mais le tireur à trois points le plus prolifique dans l'histoire de la Ligue avait habitué à mieux. De même que son compère Paul Pierce, limité, lui, à 13 points à 5 sur 18. Anthony était trop seul... Big Four du Massachusetts oblige, il en aurait néanmoins fallu bien plus pour que les Knicks puissent rivaliser avec leurs visiteurs. La faute à une attaque new yorkaise portée par le seul Carmelo Anthony. Tandis que l'ancien Nugget affichait 32 points et 9 rebonds, les New Yorkais tournaient à un modeste 34% de réussite collective avec notamment un Amare Stoudemire en détresse à 5 sur 20 aux tirs pour 19 points. La faute surtout au tandem Kevin Garnett-Rajon Rondo. Les artificiers longue-distance au ralenti, les deux autres membres du Big Four ont en effet pris le relais près du cercle: le premier a compilé 26 points et 10 rebonds et le second confirmé son retour au sommet avec 21 points, 12 passes et 5 rebonds. "Ils avaient bien trop d'atouts pour pouvoir lutter. Les gars ont bien essayé, mais la richesse de leur effectif et leur expérience ont fait la différence." regrettait Mike D'Antoni. Après une première moitié de rencontre à sens unique, Boston en profitant pour virer avec 17 longueurs d'avance à la pause puis en compter jusqu'à 23 au coeur du troisième quart, les Knicks auront certes sauvé quelques apparences, mais leur remontée tient finalement du baroud d'honneur. Revenus à 10 points à la fin du troisième quart, les New Yorkais ont certes brièvement pointé à quatre unités, entretenant alors l'illusion d'une victoire inespérée. Mais la franchise de Manhattan devra bien encore patienter avant de retrouver, dix ans après, le chemin de la victoire en playoffs. Pour Boston, il s'agit de remettre ça, le week-end prochain. Vraisemblablement face au Heat puisque les Floridiens mènent toujours 3-1 dans leur confrontation face aux Sixers...