Bocaly: "Ce n'est que le début"

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Propos recueillis par Régis AUMONT , modifié à
A l'origine du penalty qui ouvert la voie au festival montpelliérain face à Rennes (4-0) dimanche dernier, Garry Bocaly symbolise le bon départ des hommes de René Girard, leaders de Ligue 1 à l'aube de la 4e journée. Une place à laquelle le défenseur héraultais n'accorde que peu d'importance avant un nouveau déplacement périlleux à Lyon, samedi soir. Mais l'ancien international Espoirs apprécie l'état d'esprit qui anime son club en ce début de saison.

A l'origine du penalty qui a ouvert la voie au festival montpelliérain face à Rennes (4-0) dimanche dernier, Garry Bocaly symbolise le bon départ des hommes de René Girard, leaders de Ligue 1 à l'aube de la 4e journée. Une place à laquelle le défenseur héraultais n'accorde que peu d'importance avant un nouveau déplacement périlleux à Lyon, samedi soir. Mais l'ancien international espoirs apprécie l'état d'esprit qui anime son club en ce début de saison. Garry, qu'est-ce que cela fait d'être leader de Ligue 1 avec Montpellier. Etes-vous surpris de vous retrouver là ? On ne fait pas attention à cette place provisoire de leader. On sait très bien que ce n'est que le début du championnat et que des matches, il en reste beaucoup. Surpris non, parce que je connais la qualité de ce groupe. Et on a démontré dimanche dernier face à Rennes qu'on avait une équipe qui savait jouer au ballon. On a l'impression que l'équipe joue en pleine confiance... Disons qu'on ne se pose pas de question. On savait que le début de championnat allait être compliqué avec Lille, Rennes et Lyon dès le mois d'août. Donc là on ne se prend vraiment pas la tête et on trouve beaucoup de solidarité entre nous. C'est ce qui fait notre force. Quelle est la clé de ce bon départ ? On a un groupe qui vit bien. On est beaucoup de jeunes donc on s'entend très bien. Le fait de ne pas avoir trop bousculé l'effectif cet été joue pour beaucoup aussi parce qu'on se connaît bien et les automatismes sont déjà là. Votre mauvaise fin de saison dernière vous aide-t-elle aujourd'hui ? L'année dernière, on a été sur un petit nuage jusqu'à la finale de la Coupe de la Ligue et peut-être que l'on s'était vu trop beaux puisque l'on était presque tout le temps entre la première et la dixième place. Et si nous, Montpellier, on se relâche, il arrive ce qu'il s'est passé la saison dernière. On passe de l'autre côté. Mais le président et l'entraîneur nous rappellent bien qu'on ne doit pas s'endormir sur nos lauriers comme au printemps. Ces trois victoires, avec une à Lille (1-0) puis celle avec la manière contre Rennes (4-0), donnent-elles plus d'ambitions ? Non. Pour l'instant, l'objectif c'est le maintien et pourquoi pas les dix premières places. Ce n'est que le début de saison. On est content d'avoir gagné ces matches-là mais le championnat est encore long. "Montpellier n'est quand même pas une équipe de criminels" Va-t-on plus sereinement à Lyon quand on n'a pas une obligation de points ? On ne regarde pas notre nombre de points pour l'instant. C'est beaucoup trop tôt. On y va pour prendre plaisir. Jouer Lyon à Gerland c'est toujours un beau match à jouer, surtout pour une jeune équipe. L'effectif est un peu plus dense que la saison dernière, notamment en défense. Y-a-il une plus grosse émulation entre vous ? Oui et cette concurrence est positive. Elle ne peut que nous permettre de progresser et d'éviter de nous reposer sur nos acquis. C'est un bien pour l'équipe et pour le club dans sa globalité. Moi ça me va. Je me sens bien et je n'ai qu'une envie, c'est de continuer à jouer et à progresser. Votre président a demandé aux joueurs de prendre moins de cartons rouges cette saison. Pour l'instant il est écouté... On en a parlé dans le vestiaire avec le coach et on s'est surtout dit qu'il fallait éviter de prendre des cartons bêtes. Mais en aucun cas de changer quelque chose dans notre jeu. Beaucoup nous ont critiqués en disant que l'on était trop agressif mais Montpellier n'est quand même pas une équipe de criminels. Quand on va au contact, ce n'est pas pour faire mal à l'autre, mais avec l'envie de bien faire et de prendre le ballon. A aucun moment on se chauffe les uns les autres pour se dire qu'il faut appuyer nos tacles ou quoique ce soit. Le discours était surtout tourné par rapport aux cartons que l'on peut éviter.