Blanc se tient à l'écart des Bleus

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Alors que les Bleus de Raymond Domenech sont la cible des critiques et que les rumeurs voient déjà Laurent Blanc assurer un éventuel intérim, l'entraîneur des champions de France a tenu, jeudi, à modérer les propos de son président. En début de semaine, Jean-Louis Triaud, sur Europe 1 n'avait pas émis d'objection particulière à ce scénario.

Alors que les Bleus de Raymond Domenech sont la cible des critiques et que les rumeurs voient déjà Laurent Blanc assurer un éventuel intérim, l'entraîneur des champions de France a tenu, jeudi, à modérer les propos de son président. En début de semaine, Jean-Louis Triaud, sur Europe 1 n'avait pas émis d'objection particulière à ce scénario. Invité jeudi, lors d'une conférence de presse, à réagir aux propos de son président qui, mardi, avait laissé entendre que les Girondins de Bordeaux seraient disposés à le libérer pour assurer un éventuel intérim à la tête d'une équipe de France en difficultés dans les éliminatoires pour la Coupe du monde 2010, Laurent Blanc a effectué une mise au point des plus claires. "Je ne pense pas que ce soit possible d'entraîner l'équipe de France et les Girondins. Je n'y pense même pas, a-t-il déclaré au préalable, propos rapportés par le site 20minutes.fr, avant de livrer le fond de sa pensée de manière plus précise: "Mon président a répondu à une question à laquelle il n'aurait pas dû répondre, mais il est tellement poli, il l'a fait. Après, vous vous êtes engouffrés là-dedans car vous avez des choses à dire, beaucoup de choses à dire sur le sélectionneur. Laissez Domenech tranquille un petit peu et surtout ne me mettez pas au milieu, une bonne fois pour toutes."Mardi, sur les ondes d'Europe 1, Jean-Louis Triaud s'était en effet laissé aller à la confidence à la veille du déplacement décisif des Bleus en Serbie. "Honnêtement, je n'ai rien contre. S'il s'agit d'assurer un intérim pendant une période où on n'a pas grand-chose à faire, pourquoi pas. Mais je n'ai pas l'impression que ça soit le parti pris par Jean-Pierre Escalettes (président de la FFF). Si Laurent me dit qu'il a envie de le faire, on ne sera pas contre cette idée, même si dans mon esprit il faut que ça reste un intérim". Le "Président" a exprimé sa volonté et elle ne semble pas prête de changer...