Blanc face à la réalité

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ALEXANDRE SARKISSIAN , modifié à
S'il s'est justement interrogé, voire agacé, sur la place de la France dans le deuxième chapeau du tirage au sort des qualifications du Mondial 2014, le sélectionneur de l'équipe de France n'a pas d'autre choix que d'affronter la nouvelle situation dans laquelle se trouve son équipe. Laurent Blanc ne cache pas pour autant son ambition même si l'Espagne compromet un peu l'horizon.

S'il s'est justement interrogé, voire agacé, sur la place de la France dans le deuxième chapeau du tirage au sort des qualifications du Mondial 2014, le sélectionneur de l'équipe de France n'a pas d'autre choix que d'affronter la nouvelle situation dans laquelle se trouve son équipe. Laurent Blanc ne cache pas pour autant son ambition même si l'Espagne compromet un peu l'horizon. La diplomatie n'exempte pas quelques piques. Habitué à user d'un discours poli et réfléchi, Laurent Blanc s'autorise évidemment à dire ce qu'il a sur le coeur, sans s'énerver. Avant le tirage au sort des éliminatoires de la Coupe du monde 2014, le sélectionneur de l'équipe de France avait tout de même pesté contre un classement Fifa qui soulève effectivement des interrogations. "Je ne vois pas pourquoi la France est dans le deuxième chapeau et pourquoi la Grèce, la Norvège et la Croatie sont mieux classées que nous." La Grèce, 13e, compte 959 points, 39 de mieux que la France, 15e. La Croatie occupe la 9e place (1 033 pts) et la Norvège le 12e rang avec 972 points. Une situation que Blanc ne peut que constater. "On a perdu certainement de notre valeur et on s'est retrouvé dans ce deuxième chapeau, il faut faire avec", reconnaissait-il, sur RTL notamment. Quand Ronaldo a pris la boule contenant l'Espagne, « Le Président », n'était pas moins fataliste: "Il fallait prendre une tête de série et on l'a bien prise car c'est la meilleure équipe du monde. Voilà, on était obligé de prendre un gros, et on a pris le plus gros." 5 équipes, un handicap ? Une certaine logique sportive pousse à considérer que les champions du monde et d'Europe termineront en tête du groupe I, donc valideront leur billet direct pour le Brésil. "Après, avec tout le respect que j'ai pour la Biélorussie, qui nous a pris quatre points lors des qualifications à l'Euro, donc c'est une équipe dangereuse, la Finlande, que l'on connaît bien, comme la Géorgie, avec ces équipes, on peut jouer notre chance, non ? N'oublions que le premier se qualifie mais aussi les meilleurs seconds", insiste Blanc. Le sélectionneur tricolore sait également qu'il faudra faire le plein face aux trois autres dans une poule à cinq éléments, au contraire des huit autres poules qui en contiennent six. "Il y aura deux matches de moins et dans le calendrier, cela peut avoir son importance... Ce n'est donc pas une mauvaise chose au niveau de la récupération et au niveau physique", estime Blanc. Et si les Bleus avaient la bonne idée de battre l'Espagne, au moins une fois...