Bini: "Jouer à notre niveau"

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Propos recueillis par Romain Beauvais , modifié à
Actuellement en tête de son groupe avec six points, l'équipe de France féminine de football se déplace au Pays de Galles, samedi, dans le cadre des éliminatoires de l'Euro 2013. Pour cette occasion, le sélectionneur national, Bruno Bini, est revenu pour nous sur le beau jeu produit par ses filles. Mais pour lui, l'objectif reste la qualification directe pour le Championnat d'Europe.

Actuellement en tête de son groupe avec six points, l'équipe de France féminine de football se déplace au Pays de Galles, samedi, dans le cadre des éliminatoires de l'Euro 2013. Pour cette occasion, le sélectionneur national, Bruno Bini, est revenu pour nous sur le beau jeu produit par ses filles. Mais pour lui, l'objectif reste la qualification directe pour le Championnat d'Europe. Bruno, comment abordez-vous cette rencontre face au Pays de Galles ? On est rassemblé depuis lundi et on a envie que cela commence pour être sur le terrain. On l'abordera de la même manière que toutes les autres rencontres des éliminatoires. C'est un match que l'on veut gagner. Face aux Galloises, quel type de jeu allez-vous mettre en place ? On va jouer comme on sait le faire. On va mettre le même système de jeu que l'on met tout le temps. Ensuite, on verra en fonction de l'évolution du score. Mais on essaye de garder notre structure. Notre quatrième place lors du dernier Mondial nous permet d'avoir un ascendant psychologique. Mais on sait très bien que cette équipe ne se pose pas de questions. Il faut que nous jouions à notre niveau car on a tendance surtout en première période à s'adapter au niveau de jeu de l'adversaire. La consigne, ça va être de rester à notre niveau. Quels sont vos objectifs pour ces éliminatoires de l'Euro 2013 ? Il n'y a pas des objectifs mais un seul : la qualification directe pour l'Euro 2013. Pour y arriver, il va falloir réaliser des éliminatoires de qualité pour être tranquille. "Ma parole vaut plus que de l'argent" A l'instar de votre homologue masculin, la question du capitanat est-elle tranchée depuis longtemps ? Oui. Depuis mon arrivée en 2007, ma capitaine, c'est Sandrine Soubeyrand et cela n'a pas changé depuis. Comment expliquez-vous la réussite de cette équipe de France féminine ? Toujours pareil. C'est une équipe qui sourit à la vie et au jeu. C'est un groupe qui produit beaucoup de jeu. N'avez-vous jamais eu envie d'entraîner une équipe masculine ? Pour l'instant, ce n'est pas mon problème. De plus, cela ne m'a pas effleuré l'esprit. Je suis pour plein de choses notamment pour le respect de la parole donnée. En revenant du Mondial, je me suis réengagé pour deux ans voire quatre ans avec la Fédération et avec cette équipe si on se qualifie pour la phase finale du Championnat d'Europe. Même si un club m'offre 100 fois ce que je gagne à la Fédération, je leur dirai non merci. Ma parole vaut plus que l'argent que l'on pourrait me donner. C'est donc différent de coacher des filles. Moi je ne change pas, que ce soit des garçons ou des filles car je fonctionne de la même manière. C'est clair que si vous entraînez le Real Madrid, c'est différent car il y a une pression tellement énorme. Pensez-vous déjà aux Jeux Olympiques ? Dans un coin de ma tête. Pour l'instant, je pense juste au match de samedi face au Pays de Galles. Et dimanche matin, je penserai au match d'Israël. A chaque jour suffit sa peine.