Berdych y a pris goût

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Par Régis Aumont , modifié à
Avant le Masters de Londres, la rédaction dresse le portait des huit qualifiés. Parmi les trois joueurs à avoir obtenu leur billet pour l'Angleterre à l'occasion du dernier tournoi de l'année à Bercy, Tomas Berdych a vu sa régularité récompensée. Le Tchèque, hormis des difficultés à apprivoiser la terre battue, peut briller sur toutes les surfaces, y compris sur celle du court de l'O2 Arena la semaine prochaine.

Avant le Masters de Londres, la rédaction dresse le portait des huit qualifiés. Parmi les trois joueurs à avoir obtenu leur billet pour l'Angleterre à l'occasion du dernier tournoi de l'année à Bercy, Tomas Berdych a vu sa régularité récompensée. Le Tchèque, hormis des difficultés à apprivoiser la terre battue, peut briller sur toutes les surfaces, y compris sur celle du court de l'O2 Arena la semaine prochaine. Novice à Londres l'an dernier, Tomas Berdych s'était fixé comme objectif n°1 d'y retourner en 2011. Mission accomplie puisque le Tchèque a terminé la saison à la 7e place de la Race, validant sa qualification la semaine dernière à Bercy après avoir battu sa bête noire Tipsarevic en huitièmes de finale. Retrouver le grand slave au Masters n'a rien d'une surprise tant il s'est installé de façon durable dans le top 10 qu'il n'a plus quitté depuis un an et demi. Un classement qu'il doit à sa régularité bien plus qu'à ses coups d'éclats, la saison de Berdych ayant connu au final une trajectoire très linéaire avec peu de hauts et de bas. Ses parcours en Grand Chelem n'ont jamais dépassé les quarts de finale, atteints en Australie, et ont connu un seul vrai couac, avec une élimination dès le premier tour à Roland-Garros (face à Stéphane Robert), sur la surface où son jeu puissant s'exprime le moins bien malgré quelques coups par-ci par-là. Ses résultats en Masters 1000 lui ont été plus précieux pour valider son billet pour Londres, avec deux demies (Cincinnati, Bercy) et quatre quarts de finale (Miami, Madrid, Rome, Montréal). Berdych s'est en revanche montré peu performant dans les fins de tournoi, n'atteignant qu'une seule finale, pour un titre décroché à Pékin en octobre, mettant ainsi fin à une longue disette de deux ans et demi sans trophée. A Londres, le Tchèque essaiera de mieux faire que l'an passé où il avait quitté l'épreuve à l'issue de la première phase avec une victoire (face à Roddick) et deux défaites (contre Djokovic et Nadal). Berdych, dont l'enchaînement service-coup droit fait des merveilles sur surface rapide, aura sans doute son mot à dire au sein d'un groupe A plutôt équilibré. Il pourrait profiter de l'état physique de Novak Djokovic et vient de battre Andy Murray à Bercy, à l'issue d'un match marathon. David Ferrer, sur cette surface, semble lui un petit peu en retrait. S'il veut frapper un grand coup cette saison, c'est le moment ou jamais.