Bayern, ça commence mal !

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L. M. , modifié à
Le Bayern Munich rate son entrée dans la Bundesliga 2011-12. Battus dimanche, à l'Allianz-Arena, par le Borussia Monchengladbach (0-1), les coéquipiers de Franck Ribéry, entré à l'heure de jeu, ne se placent pas dans les meilleures dispositions avant un premier déplacement délicat à Wolfsburg, le week-end prochain.

Le Bayern Munich rate son entrée dans la Bundesliga 2011-12. Battus dimanche, à l'Allianz-Arena, par le Borussia Monchengladbach (0-1), les coéquipiers de Franck Ribéry, entré à l'heure de jeu, ne se placent pas dans les meilleures dispositions avant un premier déplacement délicat à Wolfsburg, le week-end prochain. Au coup de sifflet final, les visages de Karl-Heinz Rummenigge et Uli Hoeness, les présidents du club, en disaient long sur le malaise. Comme Hambourg, Schalke et Leverkusen, le Bayern Munich a manqué son entame de Bundesliga 2011-12. Malgré la présence de leurs recrues Manuel Neuer et Jerome Boateng, les hommes de Jupp Heynckes se sont inclinés à domicile face au Borussia Monchengladbach (0-1), dimanche, lors de la 1ère journée du championnat. Bien que dominateurs, les Bavarois ont été surpris par une équipe de Gladbach au catenaccio digne de l'Inter Milan des années 60. Le quatuor défensif Jantschke-Brouwers-Dante-Daems, le même que la saison passée, a offert une résistance à (presque) toute épreuve aux attaquants munichois, emmenés par Mario Gomez, Arjen Robben et Thomas Müller. Mais pas Franck Ribéry, auquel avait été préféré le jeune Toni Kroos. Un choix très discutable a posteriori de la part de Jupp Heynckes, l'Allemand manquant deux grosses occasions (38e et 53e) avant de céder sa place à l'heure de jeu à un Français volontaire, mais impuissant après l'ouverture du score d'Igor De Camargo. L'attaquant belge, très dangereux en contre tout au long de la partie, profitait d'une mésentente entre les recrues Boateng et Neuer - pourtant décisif auparavant devant Arango (42e) - et exploitait la léthargie du premier (touché sur l'action précédente) pour lober le second de la tête (62e). Ter-Stegen, un nom à retenir Un but logique, intervenu trois minutes après une première réalisation de Gladbach injustement refusée pour une soi-disant faute de De Camargo dans la surface sur un coup franc botté par l'inévitable Arango, dépositaire du jeu. Pourtant, le Bayern a su se créer des opportunités, à l'image de ce corner de Robben sur la tête de Gomez, qui finissait sur le poteau gauche (55e). Mais quand ce n'était pas la malchance qui faisait barrage, c'était l'impressionnant Marc-André Ter-Stegen, 19 ans, et auteur de son 7e match en Bundesliga. Le dernier rempart du Borussia empêchait Gomez de marquer de la tête sur un centre de Müller (49e), puis sur des frappes lointaines de Robben (66e) et Schweinsteiger (77e). De quoi faire exploser de joie son entraîneur Lucien Favre et, pourquoi pas, taper dans l'oeil de Joachim Löw et Oliver Bierhoff, respectivement sélectionneur et manager de l'Allemagne, pour une prochaine fois.