Treize jours après leur bagarre à Monaco lors du meeting Herculis, Mahiedine Mekhissi-Benabbad et Mehdi Baala sont convoqués ce jeudi devant la commission de discipline de la Fédération français d'athlétisme. Dans la foulée, les deux athlètes, suspendus provisoirement, sauront s'ils pourront disputer les Mondiaux de Daegu à la fin du mois. Ils risquent gros, très gros même. Ce jeudi, en début voire en milieu d'après-midi, Mahiedine Mekhissi-Benabbad et Mehdi Baala, suspendus provisoirement par la fédération, sauront s'ils pourront disputer les Mondiaux de Daegu (27 aout-4 septembre). Après leur mise aux poings de Monaco, à l'arrivée du 1 500 mètres, les deux athlètes français devront répondre de leurs actes ce jeudi devant la commission de discipline (*). Tour-à-tour, ils seront auditionnés au siège de la FFA à partir de 12h30, avant que Jean-François Fambon, le juge-arbitre des départs à Monaco, ne vienne témoigner. Le verdict sera rendu dans la foulée. A quoi peut-on s'attendre ? Dans L'Equipe de ce jeudi, Christian Roggemans, le président de la commission de discipline, explique que ce genre de cas "se termine généralement par une suspension assortie d'un sursis partiel ou total". Il est donc possible que l'équipe de France doivent se priver de deux possibles chances de médailles aux Mondiaux. "Une sanction qui les priverait de Daegu, quelque part, ça se justifierait, estime le perchiste Romain Mesnil, interrogé par RMC. D'un autre côté, c'est peut-être un peu trop quand on voit ce qu'il faut faire pour être athlète de haut niveau. C'est délicat. Je souhaite bon courage à la commission..."