Aux petits soins pour le "Yach"

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S.L. , modifié à
Tout au long de cette VIIe Coupe du monde, notre site vous fait vivre au plus près de l'équipe de France. Tout ce qu'il faut savoir de l'actualité tricolore est à suivre au quotidien dans le Journal des Bleus. A J-2 de la demi-finale face aux Gallois, l'état de la cuisse de Dimitri Yachvili reste au coeur des préoccupations et laisse à penser que Morgan Parra butera samedi. On a retrouvé Emile Ntamack et Ouedraogo pourrait avoir l'avantage sur Picamoles pour une place sur le banc.

Tout au long de cette VIIe Coupe du monde, notre site vous fait vivre au plus près de l'équipe de France. Tout ce qu'il faut savoir de l'actualité tricolore est à suivre au quotidien dans le Journal des Bleus. A J-2 de la demi-finale face aux Gallois, l'état de la cuisse de Dimitri Yachvili reste au coeur des préoccupations et laisse à penser que Morgan Parra butera samedi. On a retrouvé Emile Ntamack et Ouedraogo pourrait avoir l'avantage sur Picamoles pour une place sur le banc. Quoi de neuf, Doc' ? Si en équipe de France, "le Yach'" reste "le Yach'", la presse néo-zélandaise a baptisé cette semaine Dimitri Yachvili d'un surnom plutôt flatteur. Le demi de mêlée et buteur du XV de France est ainsi devenu "le petit talisman français". L'intéressé aura sans doute apprécié d'être ainsi bombardé nouveau porte-bonheur des Bleus. Une manière malgré tout d'insister sur l'incertitude qui, depuis le coup de sifflet final du match gagné face à l'Angleterre, pèse sur la capacité du Biarrot à pouvoir surmonter cette contusion au niveau de la cuisse gauche. S'il a pu reprendre mercredi la course et un travail d'appuis, laissant à penser, comme l'espérait dès la veille Marc Lièvremont en le titularisant, qu'il sera en mesure d'honorer sa titularisation pour la demi-finale face aux Gallois, Yachvili n'est en revanche pas certain de pouvoir assumer sa charge de buteur. Un rôle que le Biarrot assume désormais depuis trois matches qu'il est associé à la charnière à Morgan Parra afin de permettre à ce dernier de ce concentrer pleinement sur sa (re)découverte du poste d'ouvreur. Mais qu'en l'état actuel de sa blessure, il lui serait trop dangereux de conserver, comme l'explique Gonzalo Quesada, conseiller pour le jeu au pied de l'équipe de France: "On verra, Dimitri est aux petits soins (sic), explique l'Argentin. Son meilleur entraînement de la semaine, ça a été de bien récupérer et de ne pas prendre de risques. [...] Je ne suis pas médecin, mais par rapport au muscle où il a été touché, il s'agit d'un muscle qui travaille beaucoup au moment de la frappe, sur un mouvement super explosif. Justement, samedi dernier, c'est sans doute le fait d'avoir buter après s'être blessé qui n'a pas aidé." Et provoqué les deux seuls échecs d'un Yachvili réglé comme une horloge depuis trois matches. Parra, lui, se tient prêt à prendre le relais: "C'est lui (Yachvili) qui donnera son ressenti demain, s'il veut buter ou s'il préfère être remplacé... C'est une pression supplémentaire, mais s'il faut buter, je prendrai mes responsabilités. [...] Ça fait quelques semaines que je bosse plus le jeu au pied que le tir au but. Mais je me suis adapté cette semaine afin de pallier si nécessaire la blessure de Dimitri ; on ne peut jamais être sûr à 100%, mais je ferai tout pour avoir un gros taux de réussite." Celui du Clermontois est de 82 % depuis le début de ce Mondial. Mais aussi : On a retrouvé Milou ! Au même titre qu'un Didier Retière, on avait perdu de vue Emile Ntamack, entraîneur en charge des lignes arrières de l'équipe de France, depuis le début de cette Coupe du monde. Loin des débuts de l'ère Lièvremont quand ce dernier partageait les conférences de presse avec ses deux adjoints, « Milou » s'était éclipsé, cantonné aux séances d'entraînement et à son rôle traditionnel d'homme de terrain durant les matches quand le reste du staff prend de la hauteur en loges. Ce jeudi, Ntamack, que certains disaient supplanté dans sa tâche par un Gonzalo Quesada de plus en plus présent auprès des trois-quarts, partageait justement la conférence de presse avec l'Argentin. L'occasion de rassurer tout son monde: Milou va très bien ! "Ça se passe très bien parce qu'on est encore là !, souligne-t-il. Ce n'était pas l'histoire de me cacher. J'avais dit que je faisais sur cette Coupe du monde une priorité d'être auprès des joueurs sur le terrain. On a redéfini la communication extérieure et ça m'a permis de me concentrer uniquement sur le terrain en ce qui me concerne, et ce n'est pas plus mal. Voilà tout." Une option pour Ouedraogo ? Avec la certitude désormais quasiment acquise que Dimitri Yachvili, s'il ne pourra sans doute pas buter, sera bien présent au coup d'envoi face au Pays de Galles samedi, à l'Eden Park, en demi-finale de la Coupe du monde, et donc que l'heure du jeune Jean-Marc Doussain n'est pas encore venue, une seule incertitude pèse encore sur la composition de départ du XV de France et elle concerne le banc, où l'on ignore encore qui de Louis Picamoles ou de Fulgence Ouedraogo aura droit à son strapontin. Sondé sur ce choix appelé à être tranché vendredi, Emile Ntamack, l'entraîneur des lignes arrières tricolores, présent ce jeudi en conférence de presse, a semblé donner un léger avantage au capitaine montpelliérain: "Les profils sont un peu différents, on a la puissance pour Louis et la capacité pour "Fufu" à prendre de la vitesse, du dynamisme avec un regain de mouvement. Ce n'est pas la composition galloise ou la pluie qui primera, mais plus leur style de jeu." MERCREDI: Les Bleus et leur libre arbitre