Aubert, un an après

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Régis AUMONT , modifié à
Sandrine Aubert est de retour ce mardi à Zagreb, là même où elle remportait il y a un an son dernier slalom. Au sommet de son art à l'époque, la Française court depuis derrière le moindre podium. Après avoir changé de matériel l'été dernier, et privatisé sa structure d'entraînement, l'Iséroise a totalement manqué son début de saison. Elle espère se relancer en Croatie, où les skieuses s'élanceront à partir de 15 heures.

Sandrine Aubert est de retour ce mardi à Zagreb, là même où elle remportait il y a un an son dernier slalom. Au sommet de son art à l'époque, la Française court depuis derrière le moindre podium. Après avoir changé de matériel l'été dernier, et privatisé sa structure d'entraînement, l'Iséroise a totalement manqué son début de saison. Elle espère se relancer en Croatie, où les skieuses s'élanceront à partir de 15 heures. Sandrine Aubert est à la recherche de son ski. Ou plutôt de sa confiance. Car à en croire la Française, quatrième de la Coupe du monde de slalom la saison dernière, toutes ses sensations ne se sont pas envolées, elle qui il y a an endossait le dossard rouge de leader de la discipline à l'issue de sa victoire à Zagreb. "On ne passe pas de la quatrième place mondiale à rien du tout. C'est juste un accident de parcours", estime la skieuse iséroise dans les colonnes de L'Equipe alors que le cinquième slalom de l'hiver se profile. A Zagreb justement. Mais en un an beaucoup de choses ont changé. Parmi les meilleures skieuses à l'époque, capable de rivaliser avec Marlies Schild, Maria Riesch et consort, Aubert est actuellement à la peine. Après s'être éloignée du giron fédéral l'été dernier, en privatisant sa structure d'entraînement, la Tricolore, qui a également changé de matériel, peine à performer, son meilleur résultat cette saison demeurant une modeste 14e place à Aspen. Désormais sous la menace de perdre sa place dans le Top 7 de la spécialité, ce qui lui coûterait de ne plus partir avec les meilleurs dossards, Aubert serait bien inspirée de se relancer sur la Zeleni spust qu'elle avait su dompter l'an dernier. Pour ce faire, la native d'Echirolles, aujourd'hui âgée de 28 ans, va devoir éviter les petites fautes qui l'ont privée jusque-là d'aspirer à un podium, qui la fuit depuis... Zagreb. "Il faut toujours y croire, relance-t-elle. Il y a de bonnes choses à l'entraînement. Et c'est plus facile sur une piste, où tu as eu de bonnes sensations." L'endroit est donc idéal pour la Française de lancer enfin sa saison.