Astana mène le jeu

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Plus les étapes du Tour de France défilent et plus la formation Astana montre sa domination dans la compétition. L'équipe kazakhe a déjà remporté le contre-la-montre et semble maîtriser d'une main de fer les mouvements du peloton. La journée de samedi n'a pas dérogé à la règle.

Plus les étapes du Tour de France défilent et plus la formation Astana montre sa domination dans la compétition. L'équipe kazakhe a déjà remporté le contre-la-montre et semble maîtriser d'une main de fer les mouvements du peloton. La journée de samedi n'a pas dérogé à la règle.Quatre ans après sa dernière victoire dans le Tour de France, Lance Armstrong n'a quasiment pas changé. Et l'on n'est pas surpris de le voir se comporter en boss du peloton, comme quand il écrasait la Grande Boucle. Managé par le même directeur sportif, Johan Bruyneel, et entouré de certains de ses coéquipiers de l'époque de l'US Postal et Discovery Channel (Popovych, Leipheimer), l'Américain n'est pas du tout dépaysé dans cette édition 2009.Le septuple vainqueur de la Grande Boucle (1999 à 2005) doit cependant composer avec Alberto Contador, le véritable leader de l'équipe, possédant en tout cas les capacités de s'imposer pour la deuxième fois, après sa victoire il y a deux ans.Astana contrôle les opérationsToujours est-il qu'avec l'Espagnol et l'Américain, Astana possède deux figures de proue parmi les plus prestigieuses et cela se voit sur la route. Depuis le départ, ou presque, de cette 96e édition, samedi dernier à Monaco, l'équipe de Bruyneel impose sa loi et son tempo. Vendredi, à l'occasion de la première étape de montagne, le train bleu ciel et blanc n'a laissé le soin à personne d'imprimer le rythme de la course.Alberto Contador ne s'est pas gêné en tout cas pour grappiller une vingtaine de secondes à l'arrivée sur Armstrong, histoire de rappeler à l'Américain que ce dernier devra se mettre à son service sur les routes hexagonales, dès que l'Espagnol aura pris le maillot jaune. Ce qui ne fait aucun doute, six secondes seulement le séparent du leader provisoire du classement général, Rinaldo Nocentini. Samedi, Astana a de nouveau contrôlé les opérations en s'assurant notamment sur le final, de conserver un écart raisonnable (2 minutes environ) avec les échappés.Pour l'instant, aucune formation ne semble en mesure de contester la domination de Bruyneel et ses hommes. Le passage, entre autres, du Col d'Aspin et du Tourmalet, point d'orgue de l'étape de dimanche, pourrait voir la donne changer. Mais bousculer Contador, Armstrong, Leipheimer et les autres, demandera de sacrés efforts.