Arsenal rate le coche

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
FOOTBALL - Arsenal a concédé le nul face à Everton (2-2) lors de la 21e journée de Premier League.

Arsenal a manqué l'occasion de grignoter son retard sur le leader, Chelsea, en concédant le nul face à Everton (2-2) lors de la 21e journée de Premier League.Cette 21e journée de Premier League tronquée par les difficiles conditions météo qui sévissent sur le royaume ces derniers jours aura au moins eu un mérite: offrir à l'Angleterre une remise à niveau instantanée de ses compteurs, en permettant à Arsenal de combler provisoirement son match de retard pour s'étalonner vis-à-vis de Chelsea et de Manchester United. Revenus le temps de quelques minutes, en attendant le verdict du match entre Birmingham et MU, à hauteur de leurs deux devanciers au classement en termes de rencontres, les Gunners ont pu constater l'écart réel qui demeurait entre leur position et celles de la concurrence. Et le verdict aurait pu être plus enthousiasmant...Privés de rattrapage face à Bolton mercredi, les Londoniens avaient tout de même l'opportunité de revenir à une longueur des Blues ce week-end, à condition de dominer Everton à l'Emirates Stadium. Peine perdue puisque les Toffees, en nets progrès ces dernières semaines, ont refait le coup de Stamford Bridge accompli un mois plus tôt (3-3) en neutralisant leurs hôtes (2-2), portant au passage leur invincibilité à six matches. Une série respectable mais peu payante car composée de cinq scores de parité. Les hommes d'Arsène Wenger restant eux dans le sillage des Mancuniens et à trois unités de Chelsea.Rosicky se fait sauveurTrès à l'aise dès le coup d'envoi en dépit de la neige, les Blues de la Mersey ont très vite concrétisé leurs prétentions samedi, en trouvant la faille dans le premier quart d'heure par Osman, consécutivement à un corner de Donovan, le petit nouveau du club (0-1, 12e). Trop court de la tête sur sa ligne pour empêcher cette ouverture de la marque, Denilson n'a toutefois pas tardé à sonner la révolte, en égalisant d'une frappe sèche, décochée de l'entrée de la surface et déviée par... Osman (1-1, 28e). Bousculés dans le premier acte, les Gunners se sont en revanche montrés maîtres de leur pelouse après le repos. Une souveraineté stérile, sanctionnée d'un deuxième but des visiteurs à dix minutes de la fin des débats, au terme d'une chevauchée solitaire de Pienaar, bien lancé par Cahill sur le coup (1-2, 80e). Dans la foulée, tandis que Denilson s'effondrait sous la douleur, Vaughan manquait le break face à Almunia (81e), et permettait bien malgré lui à Arsenal de revenir dans le match. Décalé dans la surface par Diaby, Rosicky ponctuait victorieusement le baroud d'honneur des troupes d'Arsène Wenger dans le temps additionnel, d'un pointu une nouvelle fois détourné (2-2, 92e).