Arsenal, fin de la disette ?

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François QUIVORON , modifié à
Loué pour la qualité de son jeu, Arsenal, troisième club le plus titré d'Angleterre, n'a pas remporté le moindre trophée depuis 2005. Une période de vaches maigres que les Gunners veulent effacer dimanche à l'occasion de la finale de la Carling Cup contre Birmingham City. Un rendez-vous majeur qui, s'il tourne à leur avantage, pourrait leur donner un sérieux coup d'accélérateur pour la fin de saison.

Loué pour la qualité de son jeu, Arsenal, troisième club le plus titré d'Angleterre, n'a pas remporté le moindre trophée depuis 2005. Une période de vaches maigres que les Gunners veulent effacer dimanche à l'occasion de la finale de la Carling Cup contre Birmingham City. Un rendez-vous majeur qui, s'il tourne à leur avantage, pourrait leur donner un sérieux coup d'accélérateur pour la fin de saison. Disette, vaches maigres, période creuse, les termes sont nombreux pour qualifier les six dernières années sans titre pour Arsenal. Anomalie est peut-être celui qui convient le mieux, au regard du jeu produit par les hommes d'Arsène Wenger, loué partout en Europe et considéré comme une référence, mais jamais récompensé à sa juste valeur. La finale de la Carling Cup, que les Gunners disputent dimanche à Wembley contre Birmingham City, représente une occasion unique d'enrichir la vitrine des trophées du club, une première depuis 2005 et un succès en FA Cup. Si la double confrontation face au FC Barcelone en huitièmes de finale de la Ligue des champions capte l'attention, cette finale revêt une importance toute particulière aux yeux des joueurs, remontés à bloc pour vaincre enfin le signe indien. "C'est un match très spécial pour l'équipe, c'est une grande opportunité de gagner un trophée. Cette équipe mérite de remporter un titre, c'est sûr. Si nous continuons à jouer notre football et avec la confiance actuelle, j'y crois vraiment", estime ainsi Emmanuel Eboué, au club depuis 2004. Nicklas Bendtner, le grand attaquant danois, souhaite lui aussi enrichir son palmarès: "J'aimerais vraiment dire que j'ai gagné un titre lors de ma période à Arsenal. C'est pour cela que je suis dans cette équipe, pour gagner et jouer avec les meilleurs joueurs. Tout le monde veut jouer cette finale et ce serait super d'enfin soulever un trophée." Wenger: "Nous pouvons remporter les quatre titres" Cette finale, c'est peut-être aussi une histoire de déclic. "Gagner ce titre enlèverait un poids énorme des épaules de cette équipe. Ce serait la fin de nombreuses années durant lesquelles les Gunners ont joué du beau football, mais sans pouvoir enrichir leur palmarès. Et ce serait aussi un bon coup d'accélérateur pour leur fin de saison, avec tous les rendez-vous importants qu'il leur reste à jouer", résume ainsi Ian Wright, l'ancienne gloire d'Arsenal, champion d'Angleterre en 1998, premier titre majeur d'Arsène Wenger, arrivé à la tête de l'équipe deux ans plus tôt. Depuis une dizaine d'années, le vainqueur de la Carling Cup achève la saison en boulet de canon, au point de souvent se classer à l'une des deux premières places de Premier League. Encore en lice dans quatre compétitions différentes (Carling Cup donc, mais aussi championnat, Ligue des champions et FA Cup), Arsenal pourrait payer cette débauche d'énergie. Une éventualité qu'Arsène Wenger balaie d'un revers de la main: "Nous serons à fond dans chaque compétition. Jusqu'où irons-nous ? Personnellement, je crois que nous pouvons remporter les quatre titres." Il faudrait d'abord commencer par la Carling Cup que les Gunners ont déjà remportée à deux reprises dans l'histoire du club (1987 et 1993). Même si Cesc Fabregas et Theo Walcott, tous deux blessés, manquent à l'appel.