Anelka et Henry ripostent

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F.T. Br De Sports.fr , modifié à
Leurs réactions étaient attendues. Nicolas Anelka et Thierry Henry ont confirmé, comme l'indiquait Libération mardi, ne pas avoir signé le document leur empêchant de toucher les primes de sponsoring de l'équipe de France lors de la Coupe du monde. Et pour cause, les deux joueurs n'auraient jamais reçu le courrier. Se sentant "provoqué", Anelka va adopter "une attitude différente".

Leurs réactions étaient attendues. Nicolas Anelka et Thierry Henry ont confirmé, comme l'indiquait Libération mardi, ne pas avoir signé le document leur empêchant de toucher les primes de sponsoring de l'équipe de France lors de la Coupe du monde. Et pour cause, les deux joueurs n'auraient jamais reçu le courrier. Se sentant "provoqué", Anelka va adopter "une attitude différente". Tout ne serait qu'un problème épistolaire. Une simple histoire d'adresse postal, un malentendu, ce que vous voulez. Nicolas Anelka et Thierry Henry, comme le révélait le quotidien Libération mardi, n'ont pas signé le document leur empêchant de toucher les primes de sponsoring de l'équipe de France lors de la Coupe du monde. Mais il ne s'agirait pas d'un refus de la part des deux anciens attaquants des Bleus. Pour Thierry Henry, le problème devrait être réglé rapidement, à en croire Henri Emile, un proche du joueur. "On a abordé le problème des primes, a expliqué l'intendant historique des Bleus, sur France-Info. Il m'a dit qu'il attendait de recevoir le courrier mais qu'il n'avait pas de soucis pour envoyer le papier concernant la part qui lui revenait. Thierry Henry, comme l'ensemble des autres joueurs qui ont déjà signé, refuse logiquement la prime." Interrogé sur RMC, Fernand Duchaussoy a confirmé. Pour Nicolas Anelka, le cas est plus complexe. L'attaquant de Chelsea regrette les déclarations du président de la FFF, qui avait avoué avoir du mal à joindre Anelka. Ce que le joueur a pris pour "une nouvelle provocation de la Fédération", selon un communiqué, rapporté par RTL. "Tout d'abord, je n'ai à ce jour reçu aucun document ou coup de téléphone me demandant de renoncer aux primes liées à la qualification pour la Coupe du monde", se défend l'attaquant des Blues. "Je veux bien croire que les conditions climatiques peuvent entraver l'acheminement du courrier vers l'Angleterre. En revanche, il aura fallu un article de presse pour que la FFF me demande un entretien téléphonique fixé à mercredi après-midi. Sachez que mon numéro est le même depuis plus d'un an", ajoute Anelka. Tout aurait pu s'arrêter là. Mais Anelka, qui "avait bien évidemment la volonté de signer ce document pour l'abandon des primes", a choisi d'adopter "une attitude différente". Comprenez, de la jouer en solo. "Par conséquent et pour m'assurer de la véritable utilisation de cette somme, j'ai décidé de la reverser moi-même et à parts égales vers le football amateur, une association tournée vers les jeunes et une oeuvre sociale, ce football amateur qui, à mes yeux, mérite mieux que le traitement qui lui est infligé par ceux qui le gouvernent", explique-t-il, avant d'envoyer une nouvelle pique à la FFF. "Il semble important pour certaines personnes de me faire passer pour un 'mauvais garçon', je vais donc leur faire plaisir en ne laissant personne me dicter la conduite à tenir sur l'utilisation de ces primes". L'épilogue du feuilleton des primes est loin d'être connu.