975.000 euros pour Domenech

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avec AFP et Jean-Charles Banoun , modifié à
FOOT - La FFF a officialisé un accord avec Domenech à hauteur de 975.000 euros brut.

Près d'un million et on oublie presque tout. Le président de la Fédération française de football (FFF) Noël Le Graët a mis un point final au différend qui opposait depuis l'an dernier la 3F à l'ancien sélectionneur des Bleus en officialisant l'accord entre les deux parties.

Comme il avait été annoncé à la fin du mois de juillet, cet accord financier flirte avec le million d'euros. Il est très exactement de 975.000 euros et se décompose en deux parties : 575.000 euros sur la base des années passées à la FFF et 400.000 euros au titre d'une "indemnité transactionnelle supplémentaire" qui prend en considération le préjudice subi par l'ex-sélectionneur, qui a par ailleurs renoncé à ses 150.000 euros de primes auxquelles il pouvait prétendre à l'issue du Mondial.

Domenech renonce à ses primes

"On aurait pu garder ce dossier pendant deux ou trois ans", a expliqué au micro d'Europe 1 Noël Le Graët, président de la 3F depuis le 18 juin dernier. "Sur le droit du travail et sur le dossier, on n'était pas forcément bien partis. Après plusieurs réunions, difficiles, avec ses conseillers surtout, on est parvenus à un accord qui me paraît raisonnable et positif pour la Fédération française de football."

"Un accord raisonnable et positif", estime Noël Le Graët :

En effet, cet accord met fin au dossier déposé devant les Prud'hommes de Paris par l'ancien sélectionneur des Bleus, en poste de 2004 à 2010. Limogé pour faute grave après le fiasco la Coupe du monde 2010 en Afrique du Sud, Raymond Domenech réclamait 2,9 millions d'euros de dommages et intérêts. Pour justifier le qualificatif de "faute grave", la FFF avait avancé à l’époque le refus de serrer la main du sélectionneur de l’Afrique du Sud, la lecture de la lettre des grévistes de Knysna et la gestion du cas Anelka. L'examen du différend entre la FFF et Domenech était programmé le 13 janvier 2012.

Noël Le Graët, qui a toujours entretenu de bons rapports avec Domenech, a mis un peu plus de deux mois seulement à régler un dossier épineux qui avait empoisonné la présidence de son prédécesseur, Fernand Duchaussoy, partisan d'une ligne dure, sans négociation.