Yvelines : cinq hommes mis en examen pour des vols de voitures dans des usines de constructeurs

Deux des cinq hommes arrêtés étaient des employés de l'usine Renault de Flins, dans les Yvelines.
Deux des cinq hommes arrêtés étaient des employés de l'usine Renault de Flins, dans les Yvelines. © AFP
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avec AFP
Cinq hommes soupçonnés d'avoir organisé un trafic de voitures qu'ils dérobaient dans des usines de constructeurs ont été mis en examen vendredi.

Cinq hommes, dont deux employés de l'usine Renault de Flins, dans les Yvelines, ont été mis en examen vendredi pour avoir organisé un trafic de voitures qu'ils dérobaient dans des usines de constructeurs, a-t-on appris de source policière.

Les suspects interpellés, 20.000 euros saisis. Les cinq suspects ont été interpellés mardi et la police a saisi 20.000 euros. Ils ont été mis en examen pour vols, dégradations et escroquerie en bande organisée ainsi que participation à une association de malfaiteurs. Les cinq hommes ont entre 21 et 29 ans.

Les malfaiteurs forcent un barrage. Le 17 juin, une équipe de cambrioleurs tente de voler dix véhicules sur le site de l'usine PSA à Poissy, dans les Yvelines. Les malfaiteurs repartent avec seulement deux voitures et sont contraints de forcer un barrage de gendarmerie et d'abandonner une Peugeot 3008 dans leur fuite. Les enquêteurs parviennent à isoler l'ADN de deux hommes, habitant au Havre.

Une enquête minutieuse. Une dizaine de jours plus tard, deux voitures déclarées comme volées le matin même sur le site de Renault Flins sont découvertes avec de fausses plaques d'immatriculation sur un parking non loin de l'usine. La police décide de placer les deux voitures sous géolocalisation en temps réel et suit leur trace jusqu'au Havre. Elle identifie les lignes téléphoniques de deux hommes travaillant à Renault Flins. Un ADN identique à l'un de ceux relevés sur le cambriolage de Poissy est aussi isolé, permettant de lier les deux affaires. Les suspects sont mis sur écoute et des surveillances et filatures mises en place pendant quatre mois. L'enquête a permis de mettre à jour "l'existence d'une association de malfaiteurs chevronnés (...) dérobant des véhicules avant de les acheminer au Havre en vue de leur probable exportation", selon une source policière.