Vol d'armes sur une base militaire d'Istres : les 4 suspects écroués

Trois des quatre suspects ont reconnu avoir participé au vol. Image d'illustration.
Trois des quatre suspects ont reconnu avoir participé au vol. Image d'illustration. © PATRICE COPPEE / AFP
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avec AFP , modifié à
Ce caporal-chef et trois de ses proches sont soupçonnés d'avoir participé à ce vol commis le 21 septembre dernier sur une base militaire des Bouches-du-Rhône.

Les quatre suspects, dont un caporal-chef, soupçonnés d'avoir participé à un vol d'armes "en bande organisée" commis sur la base de l'armée de l'air à Istres dans les Bouches-du-Rhône, ont été mis en examen et écroués lundi soir, a-t-on appris mardi de source judiciaire.

Information judiciaire. Une information judiciaire a été ouverte notamment pour "association de malfaiteurs en vue de commettre un vol en bande organisée" et "violation de consignes en état d'urgence par militaire", avait annoncé lundi le procureur de Marseille Xavier Tarabeux.

Le vol avait été constaté mercredi 21 septembre, par un militaire "affecté au fret" sur la base aérienne d'Istres : quatre caisses militaires "contenant des carcasses d'armes de poing et d'épaule, des pièces de sécurité ainsi que divers matériels techniques" avaient disparu, avait expliqué Xavier Tarabeux dans un communiqué. Selon les premiers éléments de l'enquête, les armes ont été volées dans les quatre jours qui précédaient. 

Un militaire et trois de ses proches. "Les recherches se sont rapidement orientées en direction d'un caporal-chef en charge du fret et ayant à ce titre accès au lieu sécurisé de stockage des armes", a précisé le chef du parquet marseillais. Les trois autres personnes placées en garde à vue dans cette affaire sont des proches de ce militaire, "dont une femme". "Au cours de leurs auditions, trois des quatre gardés à vue ont reconnu leur participation aux faits", selon le procureur. "Certaines armes volées" ont d'ores et déjà été rendues "inutilisables" grâce aux pièces de sécurité retrouvées en perquisition par les enquêteurs spécialisés de la gendarmerie, a encore souligné le magistrat.