Val-de-Marne : un animateur reconnaît des agressions sexuelles sur 12 écolières

L'homme a interdiction d'exercer toute activité au contact de mineurs.
L'homme a interdiction d'exercer toute activité au contact de mineurs. © THOMAS SAMSON / AFP
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avec AFP , modifié à
Un animateur d'activités périscolaires à Alfortville a reconnu avoir agressé sexuellement douze écolières âges de 8 à 12 ans.

Un animateur, qui s'occupait des activités périscolaires de deux écoles d'Alfortville, dans le Val-de-Marne, au sud de Paris, sera jugé en mai après avoir reconnu des agressions sexuelles sur douze écolières, a appris l'AFP mercredi de sources concordantes. L'homme de 29 ans "a reconnu les attouchements" sur ces fillettes âgées de 8 à 12 ans, a expliqué le parquet de Créteil, confirmant une information du journal Le Parisien. Il a été placé sous contrôle judiciaire samedi, avec interdiction d'exercer toute activité au contact de mineurs.

Des caresses sur des fillettes. "Il les caressait sur leurs vêtements et parfois dessous, sur le dos ou les cuisses, parfois en frôlant le sexe ou les fesses", a précisé le ministère public. "Il parle d'actes de tendresse, mais reconnaît qu'il s'agit de gestes déplacés", a ajouté le parquet. Il sera jugé le 15 mai pour agression sexuelle devant le tribunal correctionnel. Fin janvier, les directrices des deux écoles primaires dans lesquelles l'animateur intervient alertent l'Éducation nationale. Les policiers de la brigade locale de la protection de la famille du commissariat d'Alfortville, entendent d'abord quatre fillettes, qui décrivent des attouchements. "Elles ont raconté des caresses, mais il n'a jamais été question de viol", détaille une source proche de l'enquête. Lors de leurs auditions, les quatre enfants évoquent d'autres victimes.

Mise à pied de l'animateur. Placé en garde à vue le 5 février, l'homme "reconnaît a minima" avant d'être relâché, selon cette source. Les enquêteurs recueillent alors les témoignages d'autres fillettes et font appel à un pédopsychiatre. "Une fille s'est vu délivrer 20 jours d'ITT (incapacité totale de travail)", raconte la source proche de l'enquête. Interpellé une deuxième fois vendredi et confronté aux nouveaux éléments, l'animateur a reconnu "avoir des pulsions sexuelles et toucher les petites filles à même la peau". La mairie d'Alfortville, prévenue fin janvier de "gestes inappropriés", a expliqué à l'AFP avoir "immédiatement enclenché le processus pour s'assurer de la mise à pied" de l'animateur. L'homme, employé par la Ligue de l'enseignement, une confédération d'associations spécialisée dans l'accompagnement scolaire, a depuis été licencié.