La HAS a notamment recommandé que les pharmaciens puissent administrer tous les vaccins disponibles. 1:06
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Zoé Pallier, édité par Ugo Pascolo , modifié à
Le président national de l’union des syndicats de pharmaciens d’officines, Gilles Bonnefond, a estimé au micro d'Europe 1 que la recommandation de la HAS était "une très bonne nouvelle". Mardi, la Haute Autorité de Santé a estimé que tous les différents vaccins disponibles contre le coronavirus doivent être administrés par les pharmaciens, les infirmiers et les sages-femmes, en plus des médecins.
INTERVIEW

"C'est une très bonne nouvelle !" Gilles Bonnefond ne cache pas sa joie au micro d'Europe 1 après la recommandation de la HAS. La Haute Autorité de Santé a estimé mardi que tous les différents vaccins disponibles contre le coronavirus doivent être administrés par les pharmaciens, les infirmiers et les sages-femmes, en plus des médecins. "Ça va simplifier le parcours des patients, on va pouvoir s'organiser pour enfin prendre rendez-vous pour tous les patients qui veulent se faire vacciner. Enfin !" lance le président national de l’union des syndicats de pharmaciens d’officines.

"On rapproche les vaccins des patients"

Jusqu'à présent, la HAS estimait que seul le vaccin d'AstraZeneca pouvait être injecté par les pharmaciens et les sages-femmes, et pas les deux autres disponibles en France, ceux de Pfizer/BioNTech et Moderna. Mais la Haute Autorité de Santé est revenue sur sa recommandation, ce qui doit permettre d'accélérer la vaccination. "On sait que l'on peut utiliser les vaccins de Pfizer et de Moderna cinq jours après qu'ils soient sortis du congélateur. Donc si on les reçoit le lundi, on peut les administrer jusqu'au vendredi", commente Gilles Bonnefond.

"On rapproche les vaccins des patients, ça s'appelle une belle organisation, simple et facile pour accélérer la vaccination en France."

9 millions de Français auront reçu une dose de vaccin "à la fin mars"

De son côté, le ministre de la Santé Olivier Véran a estimé, au lendemain de son annonce d'élargissement de l'AstraZeneca aux 65-75 ans présentant des comorbidités, que "9 millions de Français auront reçu au moins une dose de vaccin à la fin mars". Un chiffre qui devrait croitre "encore plus au mois d'avril".