Une semaine après la tempête Eunice, les maraîchers demandent de l’aide

Marine Florent, maraichère, constate les dégâts et sent démunie.
Marine Florent, maraichère, constate les dégâts et sent démunie. © Maximilien Carlier/Europe 1
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Maximilien Carlier, édité par Ugo Pascolo
Bâches envolées, cultures écrasées, serres détruites… La tempête Eunice a fait d’importants dégâts dans le Nord de la France le week-end dernier. Des rafales de près de 140km/heure ont été observées. Les maraîchers ont été fortement impactés. Une semaine après, ils sont dans l’attente, inquiets et demandent un soutien d’urgence.

Dans l’exploitation agricole "Les Herbes Folles" à Wavrin, dans le Nord une des serres est détruite. Il n’y a plus de bâche, la structure métallique s’est complètement pliée sous l’effet des rafales de la tempête Eunice. Marine Florent, maraîchère, constate les dégâts et se sent démunie. Je me sens désespérée et impuissante face à ça. Je ne peux rien faire malheureusement", déplore-t-elle au micro d'Europe 1.

Une prise en charge par l’assurance trop longue

Le matériel est endommagé et, selon elle, le remboursement par les assurances ne sera pas à la hauteur des dégâts causés par les rafales. Elle n’a pas d’autre choix que d’attendre. "L’expert des assurances n’est toujours pas passé donc impossible de commencer à démonter. Il faudrait pouvoir intervenir rapidement mais pour l’instant, je suis coincée."

Un plan d’aides ?

Viennent s'ajouter à cela les récoltes perdues qui représentent un cinquième de sa production. La solution envisagée par plusieurs maraîchers est de demander le déclenchement des calamités agricoles "pour qu’on puisse avoir une aide sur la perte de chiffre d’affaires et la perte de revenus comme ce qu’il a pu y avoir dans l’arboriculture lors du gros coup de gel au printemps dernier." Désemparée, cette maraîchère aimerait être un peu plus soutenue par l’État. "Nous, petites structures, sommes encore plus fragiles après ce genre de catastrophe naturelle."