Toulouse : sept personnes écrouées pour proxénétisme dans des salons de massage

Sept personnes ont été mises en examen par la police aux frontières
Sept personnes ont été mises en examen par la police aux frontières © JEAN-CHRISTOPHE VERHAEGEN / AFP
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avec AFP
Les deux couples sino-français exploitaient de jeunes chinoises, dont certaines en situation irrégulière, via des sites Internet. 

Sept personnes, de nationalité chinoise et française, soupçonnées d'avoir organisé un réseau de prostitution dans deux salons de massage toulousains, ont été mises en examen pour "proxénétisme aggravé" et écrouées, a indiqué samedi la Police aux frontières (PAF).

Au moins cinq chinoises exploitées par deux couples. L'enquête avait été ouverte en janvier 2016 en raison de la présence d'employées chinoises "en situation irrégulière" dans un commerce toulousain, informe la PAF dans un communiqué. Selon les éléments de l'enquête, "trois couples sino-français" géraient "depuis plus de deux ans" deux salons, situés dans deux quartiers distincts du centre-ville de Toulouse. Un troisième établissement devait ouvrir "prochainement".

Au sein de ces salons, les couples auraient exploité, "avec l'aide d'une ressortissante chinoise", via des sites internet, au moins cinq jeunes chinoises, dont certaines "en situation irrégulière", selon la même source.

Dix personnes interpellées. Au total, dix personnes ont été interpellées mardi à Toulouse et en région parisienne par la PAF et le Groupement d'intervention régional (GIR), co-saisi lors de l'ouverture d'une information judiciaire en septembre. Les sept suspects, présentés comme les "principaux protagonistes", ont été mis en examen pour "proxénétisme aggravé", "blanchiment" et "aide au séjour illégal". Ils ont été placés en détention provisoire jeudi et vendredi.

Les trois autres personnes interpellées, des jeunes femmes de nationalité chinoise, ont été remises en liberté. Lors de perquisitions, 25.000 euros en liquide et environ 89.000 euros ont été saisis sur plusieurs comptes bancaires, ainsi qu'un véhicule, précise la PAF.