Seine-Saint-Denis : la policière grièvement blessée par un tir d'arme de service est morte

L'Inspection générale de la police nationale (IGPN), la "police des polices", a été saisie de l'enquête. Image d'illustration.
L'Inspection générale de la police nationale (IGPN), la "police des polices", a été saisie de l'enquête. Image d'illustration. © PHILIPPE HUGUEN / AFP
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avec AFP
Elle avait été grièvement blessée à la tête le 20 mars dernier, vraisemblablement par le rie accidentel d'un de ses collègues. 

La policière de 25 ans qui avait été grièvement blessée à la tête le 20 mars au commissariat de Saint-Denis en Seine-Saint-Denis, vraisemblablement par un tir accidentel d'un collègue, a succombé à ses blessures, a-t-on appris mardi matin de source policière.

L'auteur présumé du tir en garde à vue. "En état de choc", le collègue de la policière, auteur présumé du tir, n'avait pu être entendu dans les premiers temps. Il a été placé en garde à vue lundi pour "blessures involontaires", requalifié après la mort de la policière en "homicide involontaire", selon le parquet de Bobigny, confirmant une information du Parisien.

L'IGPN enquête. "Selon toute vraisemblance", la jeune femme a été blessée "par un tir de l'arme" d'un de ses collègues, avait déclaré une source proche de l'enquête, soulignant que la piste de l'accident était privilégiée. L'Inspection générale de la police nationale (IGPN), la "police des polices", est saisie de l'enquête.

Une note adressée aux policiers. Le 18 mars, un policier a également été gravement blessé par un collègue dans un commissariat du 9e arrondissement de Paris, selon une source policière. Suite à ces deux incidents, une note avait été adressée aux fonctionnaires de la préfecture de police par le directeur de la sécurité de proximité de l'agglomération parisienne (DSPAP), Frédéric Dupuch, rappelant "la dangerosité des armes à feu".