Nouvelle alerte des autorités sur des laits pour bébés. La semaine dernière, la direction générale de la Santé avait retiré de la vente douze lots en raison d'un risque de contamination par des salmonelles. Dimanche, les autorités ont étendu le retrait à plus 600 lots. "Pour qu'il y ait un rappel, il faut que quelque chose ne se soit pas passé correctement dans l'usine de production et que l'alerte ait fonctionné. La chaîne d'alerte dans les services de l'Etat a bien marché", souligne Benjamin Douriez, rédacteur en chef adjoint à 60 millions de consommateurs, invité lundi au micro de Raphaëlle Duchemin dans Europe 1 bonjour. "Mais des questions méritent d'être posées : 'comment la contamination a-t-elle pu avoir lieu?', 'Le risque de contamination a-t-il été sous-estimé ?' et 'Les inspections sanitaires sont-elles aujourd'hui suffisantes?' ", se demande par exemple le journaliste.
Un manque de contrôle. Selon lui, les autorités ont tendance à se reposer sur les auto-contrôles réalisés par les industriels. "Dans un certain nombre de services, que ce soient les services vétérinaires ou la répression des fraudes, on a réduit les effectifs qui sont chargés de contrôler. Cela pose problème", pointe-t-il. Notamment quand il s'agit comme dans ce cas de produits destinés aux enfants, un public particulier.