Rennes : trois nouvelles mises en examen après la fête sauvage du Nouvel An

Trois organisateurs présumés de la rave party illégale du Nouvel An en Bretagne ont été mis en examen et placés sous contrôle judiciaire.
Trois organisateurs présumés de la rave party illégale du Nouvel An en Bretagne ont été mis en examen et placés sous contrôle judiciaire. © AFP.
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Europe 1 avec AFP
Lieuron, une petite commune d'Ille-et-Vilaine, a été le théâtre d'une importante soirée illégale depuis la nuit du réveillon du Nouvel An. Trois organisateurs présumés, interpellés ces derniers jours dans l'ouest de la France, ont été mis en examen et placés sous contrôle judiciaire. 

Trois organisateurs présumés de la rave party illégale du Nouvel An en Bretagne, interpellés ces derniers jours dans l'ouest de la France, ont été mis en examen et placés sous contrôle judiciaire, a annoncé vendredi le parquet de Rennes. Un premier organisateur présumé, un jeune homme de 22 ans, avait été mis en examen et écroué lundi.

Au total "quatre hommes âgés de 26 à 31 ans", ont été interpellés mercredi en Loire-Atlantique pour trois d'entre eux et pour le quatrième en Indre-et-Loire, a indiqué le procureur de la République de Rennes Philippe Astruc dans un communiqué. Présentés vendredi aux juges d'instruction en charge de l'enquête "trois d'entre eux ont été mis en examen des chefs d'organisation sans déclaration préalable d'un rassemblement festif à caractère musical dans un espace non aménagé", souligne Philippe Astruc.

Trois mis en cause placés sous contrôle judiciaire

Parmi les autres chefs de mise en examen : "dégradation ou détérioration du bien d'autrui avec entrée par effraction, mise en danger d'autrui par violation manifestement délibérée d'une obligation réglementaire de sécurité ou de prudence", également "ouverture sans déclaration préalable d'un débit de boisson", "travail dissimulé", "aide à l'usage par autrui de stupéfiants".

Selon le procureur, ces trois mis en cause "ont été placés, sur réquisitions conformes du parquet, sous contrôle judiciaire" et "une quatrième personne a été placée sous le statut de témoin assisté". Selon Philippe Astruc, ces personnes qui vivent en colocation "sont connues de la justice" pour des infractions à la législation sur les stupéfiants et "déclarent avoir été présentes à la free party de Lieuron", au sud de Rennes, mais "nient en revanche avoir participé à l'organisation de l'événement". "Un des gardés à vue reconnaît toutefois avoir aidé à l'organisation du parking en début de soirée le 31 décembre 2020", selon le procureur rennais.

Selon Philippe Astruc, du "matériel professionnel pouvant servir à l'organisation de soirées" et du numéraire - plusieurs milliers euros dont une grande partie en pièces de monnaie - ont été saisis lors de perquisitions à leur domicile. Interdit par le préfet, un rassemblement de "soutien aux inculpés" prévu samedi à Rennes a été annulé vendredi par les comités de soutiens "face aux menaces de sanctions pénales".