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J.R. , modifié à
Emmanuel Barbe, délégué interministériel à la sécurité routière, a défendu le recours à des radars embarqués sur des voitures privées, qui débutera lundi dans l’Eure, en Normandie.  

Les premiers radars embarqués sur des voitures privées, qui circuleront à partir de lundi dans l’Eure, sont loin de faire l’unanimité. Emmanuel Barbe, délégué interministériel à la sécurité routière, a défendu ce dispositif, dont la généralisation à toute la France est prévue pour la mi-2019.

"Si vous respectez la limitation de vitesse vous ne risquez rien. Les marges de ces véhicules sont plus élevées que pour les radars fixes. Nous n’avons aucun objectif chiffré, si ce n’est de baisser le nombre de morts et de blessés sur les routes", a assuré Emmanuel Barbe, vendredi soir sur Europe 1.  

"Une bonne gestion des moyens de l’État." Ces radars seront installés sur des voitures privées totalement banales, conduites par des chauffeurs employés par des sociétés privées, et ils ne feront pas de flashes. Le délégué interministériel défend ce recours, mettant en avant une "bonne gestion des moyens de l’État".

"En externalisant la conduite de ces voitures, elles vont rouler beaucoup plus, 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24. Cela permettra de libérer les deux policiers ou gendarmes qui devaient les manœuvrer, pour qu’ils puissent effectuer du contrôle d’alcoolémie ou de stupéfiants par exemple. C’est une mesure de bonne gestion des moyens de l’État", a justifié Emmanuel Barbe.