Professeur décapité : la priorité doit aller à la "sécurité" pour Sarkozy

Nicolas Sarkozy n'avait pas pu assister mercredi soir à l'hommage national à Samuel Paty, retenu loin de Paris.
Nicolas Sarkozy n'avait pas pu assister mercredi soir à l'hommage national à Samuel Paty, retenu loin de Paris. © AFP
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avec AFP , modifié à
Nicolas Sarkozy a réagi vendredi à l'assassinat du professeur d'histoire Samuel Paty, tué il y a une semaine à Conflans-Sainte-Honorine. L'ancien président de la République a estimé que la sécurité devait être la "priorité". 

L'ancien président de la République Nicolas Sarkozy a souhaité vendredi que la priorité soit donnée à la "sécurité" après l'assassinat sauvage par décapitation d'un enseignant la semaine dernière

"Je sais que c'est très difficile. Et moi je ne suis pas là pour critiquer ou donner des leçons à qui que ce soit. Je dis simplement qu'aujourd'hui, chacun doit être conscient que la situation ne peut plus durer ainsi, et qu'il convient, me semble-t-il, d'inverser l'ordre des priorités en mettant tout en haut la priorité de la sécurité", a déclaré sur BFMTV l'ancien chef de l'Etat, en marge d'une séance de dédicaces de son livre à Grasse, dans les Alpes-Maritimes.

"Il est temps de réagir très très fortement"

"Il est temps de réagir très très fortement et de garantir aux Français, aux enseignants, la certitude que nous ne sommes pas décidés à tolérer, sur le sol de la République, des gens qui, manifestement, ne partagent aucune de nos valeurs", a insisté l'ancien président et ancien ministre de l'Intérieur. Nicolas Sarkozy n'avait pas pu assister mercredi soir à l'hommage national à Samuel Paty, retenu loin de Paris.