Certains des avocats des parties civiles ont semblé mâcher le travail de la défense, mardi, en continuant de faire planer le fantôme de Patrick Dils au-dessus du procès du double meurtre de Montigny-lès-Metz. Et les avocats de Francis Heaulme, soupçonné de ce double crime commis sur des enfants en 1986 et pour lesquels Dils a été acquitté en 2002, se sont engouffrés dans la brèche lors de leurs plaidoiries, mercredi, devant les assises de la Moselle.
Les arguments de la défense, qui monte facilement dans les tours depuis le début du procès, ont été particulièrement affûtés pour instaurer un doute raisonnable dans l'esprit des jurés. Les avocats ont notamment invoqué l'absence de preuve irréfutable dans un dossier vieux de plus 30 ans, et alors que tous les scellés ont été détruits.
>> Suivez l'avant-dernière journée du procès en direct avec notre journaliste sur place.