Prison avec sursis pour un homme ayant manifesté de l'admiration pour Lelandais

Nordahl Lelandais est mis en examen pour avoir tué Maëlys, 8 ans, dont la disparition avait été signalée le 27 août dernier.
Nordahl Lelandais est mis en examen pour avoir tué Maëlys, 8 ans, dont la disparition avait été signalée le 27 août dernier. © PHILIPPE DESMAZES / AFP
  • Copié
avec AFP , modifié à
Il avait, en utilisant un pseudo, qualifié Nordahl Lelandais de "grand homme" qui doit être "admiré et respecté", sur un réseau social. 

Un homme a été condamné vendredi par le tribunal correctionnel de Sarreguemines, en Moselle, à six mois de prison avec sursis pour avoir manifesté sur un réseau social son admiration pour Nordahl Lelandais, meurtrier présumé de la petite Maëlys, a-t-on appris auprès du parquet.

Poursuivi pour "apologie publique de crime". La peine d'emprisonnement est assortie d'un sursis avec mise à l'épreuve pendant deux ans comprenant l'obligation de rechercher un emploi ou de trouver une formation, d'indemniser les victimes et d'accomplir un stage de citoyenneté, a précisé le procureur de la République, Jean-Luc Jaeg. Lors de l'audience, le 18 mai, le magistrat avait requis une peine de dix mois d'emprisonnement dont six avec sursis contre le prévenu, âgé d'une trentaine d'années et poursuivi pour "apologie publique de crime". Il avait, en utilisant un pseudo, qualifié Nordahl Lelandais de "grand homme" qui doit être "admiré et respecté", sur un réseau social. 

Il réfute avoir eu de mauvaises intentions. Le trentenaire avait expliqué avoir tenu ces propos en réaction à une discussion sur un forum, réfutant avoir eu de mauvaises intentions. Nordahl Lelandais est mis en examen pour avoir tué Maëlys, 8 ans, dont la disparition avait été signalée le 27 août à la fin d'une soirée de mariage à Pont-de-Beauvoisin, en Isère. Il a avoué l'avoir frappée au visage alors qu'elle paniquait dans sa voiture et s'être débarrassé de son corps en montagne, près du village de Saint-Franc, en Savoie. L'ancien militaire de 34 ans est également mis en examen pour l'assassinat d'un caporal, Arthur Noyer, en avril 2017.