Près de 250 sites en France interdits aux prises de vue aérienne

Les prises de vue aérienne, comme avec un drone, sont interdites pour 247 sites sensibles en France.
Les prises de vue aérienne, comme avec un drone, sont interdites pour 247 sites sensibles en France. © THIBAUD MORITZ / AFP
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avec AFP , modifié à
D'après un arrêté, il est désormais interdit de faire des prises de vue aérienne de 247 sites dans l'Hexagone, notamment des casernes militaires et des bâtiments stratégiques.

Le gouvernement a porté à 247 le nombre de sites (prisons, casernes, centrales nucléaires, bâtiments militaires...) interdits aux prises de vue aérienne par drones, avions de tourisme ou autres ULM, ont rapporté mardi les autorités. La nouvelle liste des zones interdites à "la prise de vue aérienne par appareil photographique, cinématographique ou tout autre capteur", figure en annexe d'un arrêté du Premier ministre publié le 31 octobre au Journal Officiel, ont-elles indiqué, confirmant une information de L'Essor de la gendarmerie

Un an de prison et 75.000 euros d'amende. Parmi les sites figurent notamment les casernes du Raid à Bièvres et du GIGN à Satory, dans les Yvelines, le siège parisien de la DGSE et celui de la DGSI à Levallois-Perret dans les Hauts-de-Seine, le centre spatial de Kourou en Guyane ou la base des sous-marins de la dissuasion nucléaire à l'Île Longue près de Brest. Faute d'autorisation, la prise de vue aérienne de l'un de ces 247 sites est passible d'un an d'emprisonnement et de 75.000 euros d'amende. La précédente liste, arrêtée le 27 janvier 2017, comptait 147 sites. Auparavant, cette liste était classée "confidentiel défense" et ne faisait donc pas l'objet d'une publication.