"Pirates de l'A7" : cinq personnes arrêtées, quatre toujours recherchées

Les pirates déguisés en faux policiers forçaient les automobilistes à s'arrêter.
Les pirates déguisés en faux policiers forçaient les automobilistes à s'arrêter. © ROMAIN LAFABREGUE / AFP
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avec AFP
Cinq personnes ont été interpellées vendredi dans l'affaire des "pirates de l'A7", qui ont commis en 2015 des dizaines de vols sur l'autoroute, grimés en faux policiers, forçant les automobilistes à s'arrêter.

Cinq membres présumés d'une bande qui détroussait depuis 2015 les automobilistes sur l'autoroute A7, dans la Drôme et les départements limitrophes, ont été interpellés et quatre autres font l'objet d'un mandat de recherche, ont annoncé vendredi les autorités. "L'enquête n'est pas terminée", a souligné le procureur de la République de Valence Alex Perrin, lors d'une conférence de presse, tenue aux côtés notamment du colonel Lionel Herbeth, commandant du groupement de gendarmerie départementale de la Drôme. 

Bijoux et argent dérobés aux touristes. Ce réseau, baptisé les "pirates de l'A7", a commis des dizaines de vols au "faux policier" en forçant les véhicules à se garer sur la bande d'arrêt d'urgence de l'autoroute, dans le sens nord-sud. Au cours de véritables raids, des voleurs se sont également attaqués en 2016 à des camping-cars stationnés sur les aires d'autoroute dans la Drôme. Les victimes, souvent des touristes étrangers auxquels ils dérobaient bijoux et argent, se compteraient par centaines, selon les autorités. Un groupe de travail avait été spécialement constitué par la gendarmerie afin de démanteler le réseau.  

Quatre membres toujours recherchés. Mercredi, une vaste opération a mobilisé près de 120 gendarmes, appuyés par des policiers de la BAC des Bouches-du-Rhône, dans les quartiers Nord de Marseille. Elle a permis d'interpeller cinq membres présumés de ce gang de l'A7, dont un mineur remis en liberté. Quatre autres voleurs présumés, toujours en fuite, sont activement recherchés. Ces neuf personnes, déjà connues pour des faits similaires, sont issues de la communauté albanophone (kosovars, bosniaques), ont précisé les autorités. Plusieurs milliers d'euros ont été retrouvés lors des perquisitions.