Ouverture du procès de la "Madoff de Touraine"

Madoff de Touraine, 2012 crédit : ALAIN JOCARD / AFP - 1280
La "Madoff de Touraine" est accusée d'avoir soutiré près de trois millions d'euros à ses "clients" (image d'archives) © ALAIN JOCARD / AFP
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avec AFP , modifié à
Sylviane Hamon, surnommée par la presse "la Madoff de Touraine", est accusée "d'escroquerie et exercice illégal de la profession de banquier" pour avoir soutiré trois millions d'euros à une cinquantaine de victimes dont des membres de sa famille.

Le procès de Sylviane Hamon, une ex-employée de banque surnommée par la presse "la Madoff de Touraine", accusée d'avoir soutiré quelque trois millions d'euros à une cinquantaine de victimes, s'est ouvert mercredi pour trois jours devant le tribunal correctionnel de Tours.

Un système pyramidal. Sylviane Hamon, qui comparaît pour "escroquerie et exercice illégal de la profession de banquier", est accusée d'avoir mis sur pied une vaste escroquerie de type pyramidal semblable à celle pratiquée par l'escroc new-yorkais Bernard Madoff. Elle promettait des placements fictifs à des taux mirobolants et les intérêts versés aux premiers "investisseurs" étaient payés par les capitaux investis par les nouveaux arrivants.

Des sommes de 300 à 200.000 euros. Installée dans le petit village de Benais (Indre-et-Loire), elle occupait un poste de conseillère municipale et s'était lancée après son licenciement de la banque BNP Paribas dans un rôle officieux de conseillère en placements financiers, recrutant ses "clients" dans sa famille, parmi ses proches et ses voisins. Les montants "investis" allaient de 300 à 200.000 euros. Elle avait été arrêtée et écrouée en décembre 2011.