Nouvelle-Calédonie : la crise dans les cantines scolaires prend de l'ampleur

Vendredi, une trentaine d'enfants ont été pris de maux de ventre et de vomissements dans deux écoles. Image d'illustration.
Vendredi, une trentaine d'enfants ont été pris de maux de ventre et de vomissements dans deux écoles. Image d'illustration. © LUDOVIC MARIN / POOL / AFP
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avec AFP
La mairie de Nouméa a pris la décision radicale de suspendre le service de cantine dans ses 52 écoles, au nom "du principe de précaution".

Quatre nouvelles suspicions d'intoxications alimentaires ont été répertoriées cette semaine dans des écoles du Grand Nouméa en Nouvelle-Calédonie, soit douze en trois mois, sans que les causes de cette crise ne soient jusqu'à présent élucidées, a-t-on appris vendredi de sources concordantes.

Une trentaine d'enfants malades. Vendredi, une trentaine d'enfants ont été pris de maux de ventre et de vomissements dans deux écoles maternelles et primaires de Païta tandis que lundi et jeudi, dans une école de Nouméa et une autre de Dumbéa, plusieurs enfants avaient eu les mêmes symptômes après avoir mangé à la cantine, a indiqué l'association "Une cantine responsable pour nos enfants".

Service de cantine suspendu. Depuis le 28 juin, ce scénario s'est produit en tout douze fois dans différentes écoles primaires et maternelles publiques de Nouméa et sa banlieue, suscitant l'inquiétude et la colère des parents.  Mardi soir, la mairie de Nouméa a pris la décision radicale de suspendre le service de cantine dans ses 52 écoles, au nom "du principe de précaution".  "Trop, c'est trop. Demain, un enfant plus fragile qu'un autre pourrait être victime de déshydratation et de symptômes plus graves, être en réanimation, voire pire. La mairie de Nouméa ne veut pas prendre ce risque", a déclaré Jean-Pierre Delrieu, premier adjoint à la maire de la capitale.

Un seul prestataire. Le marché des cantines scolaires de cette zone, soit 8.000 repas par jour, est assuré par un seul prestataire, Newrest, filiale d'un groupe français.  Si les investigations en cours ont décelé dans deux cas une "forte contamination