Valérie Hervo était l'invitée d'Europe 1 mercredi matin. 2:35
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Laetitia Drevet , modifié à
Le club libertin des Chandelles est un haut lieu des nuits parisiennes depuis 30 ans, où sa créatrice Valérie Hervo accueille la fine fleur de la capitale. Elle publie aujourd'hui un livre, "Les dessous des Chandelles", où elle raconte ses meilleures anecdotes. En garantissant bien sûr l'anonymat de ses hôtes, ce qu'elle explique au micro d'Europe 1.
INTERVIEW

C'est un haut lieu des nuits parisiennes. Aux Chandelles, club libertin branché et élitiste, Valérie Hervo accueille depuis 30 ans la fine fleur de la capitale. Elle publie aujourd'hui Les dessous des Chandelles aux éditions du Cherche-Midi, un livre rempli d'histoires et d'anecdotes à peine croyables. "J'évoque les choses vécues pendant trois décennies", raconte-elle mercredi au micro d'Anne Roumanoff sur Europe 1. Elle applique dans son ouvrage la même règle que dans son club : "Ni noms, ni photos." L'anonymat est l'une des clefs de son succès, dit-elle. 

Il y a eu ces deux avocats qui s'écharpaient le jour aux assises et se reconciliaient aux Chandelles la nuit. Il y a eu ce père qui lui demandait régulièrement si son fils venait au club. Et puis il y a eu cet homme marié qui s'est échappé par l'issue de secours en voyant sa femme débarquer. "J'aime voir les gens prendre du plaisir, leur offrir de l'espace en leur garantissant que tout se passera bien pour eux", souligne Valérie Hervo. 

"Respect mutuel" entre les hôtes

Pour garantir à ses "hôtes" une confidentialité exemplaire, Valérie Hervo leur demande systématiquement de laisser leur téléphone à l'entrée. "Si quelqu'un entre avec, cela veut dire que j’ai mal fait la porte ou que mon équipe l'a mal faite. C'est une faute de notre part", explique la gérante. Presque tous les soirs, c'est elle qui, postée à l'entrée, octroie, ou pas, le droit d'entrer.

Elle mise aussi sur le "respect mutuel" de ses clients. "Ils ne vont rien répéter. Et puis s'ils prennent quelqu’un en photo, il faudra bien qu’ils expliquent comment ils ont eu la photo. Qu'ils sont allés acheter des fraises, ça va être difficile à croire…"