NDDL : fin de la deuxième opération d'expulsions, 10 nouveaux squats évacués

Dix squats ont été évacués ont été évacués lors de la deuxième opération d'expulsions.
Dix squats ont été évacués ont été évacués lors de la deuxième opération d'expulsions. © AFP
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avec AFP , modifié à
La préfète des Pays-de-la-Loire a indiqué vendredi soir que la deuxième opération d'expulsions était terminée. Dix squats ont été évacués. 

La deuxième phase d'expulsions à Notre-Dame-des-Landes s'est terminée vendredi soir avec 10 nouveaux squats évacués mais les opérations sur la ZAD ne seront terminées "que le jour ou l'État de droit sera totalement respecté", a prévenu vendredi la préfecture des Pays de la Loire dans un communiqué.

En tout 39 squats ont été évacués depuis début avril mais "les opérations à Notre-Dame-des-Landes ne seront terminées que le jour ou l'État de droit sera totalement respecté, c'est-à-dire lorsque la libre circulation sera rétablie et que l'ensemble des terres et des bâtiments sera occupé de manière légale", a précisé la préfecture.

Une journée qui s'est déroulée sans heurts. La deuxième phase des expulsions avait débuté jeudi à 06h mais, à part quelques affrontements lors de cette matinée, le calme était rapidement revenu sur la ZAD et la suite des opérations s'est déroulée sans heurts. L'intervention a concerné 10 squats, dont sept constitués d'habitats précaires, "déconstruits" et trois constructions anciennes "en dur", "rendues inaccessibles", a précisé la préfecture.

Les opérations de réfection des routes vont se poursuivre. "Cette opération a concerné, comme nous nous y étions engagés, uniquement des squats qui ne s'inscrivaient dans aucun des projets agricoles déposés en préfecture. Leurs occupants refusaient donc toute discussion et rejetaient l'idée d'occuper ces terres, de façon légale. Ce n'était pas acceptable", a déclaré Nicole Klein, préfète des Pays de la Loire. "Les opérations de déblaiement et de réfection des routes vont se poursuivre, en lien avec les gestionnaires de voirie concernés, afin que les axes routiers puissent être rendus à la circulation publique, le plus rapidement possible. Chacun doit pouvoir les emprunter en toute sécurité. C'est une attente forte et légitime des élus et de la population", a-t-elle ajouté.