Mérignac : 180 passagers bloqués à l'aéroport pendant 33 heures

Les passagers vont devoir patienter à l'aéroport de Bordeaux-Mérignac
Les passagers vont devoir patienter à l'aéroport de Bordeaux-Mérignac © PHILIPPE HUGUEN / AFP
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Les passagers du vol à destination d'Alger doivent prendre leur mal en patience en attendant que le problème technique de leur avion soit réglé.

Après 33 heures d'attente, les 180 passagers du vol Bordeaux-Alger ont enfin pu quitter l'aéroport de Bordeaux-Mérignac dimanche matin.

Une journée entière à l'aéroport. Le vol de la compagnie Aigle Azur devait partir à 14 heures vendredi, racontait  France Bleu Gironde samedi. Mais il a été retardé à cause d'un problème technique sur l'appareil. "Une pièce à remplacer sur l'avion", explique l'aéroport à France Bleu. Les 180 passagers ont donc dû patienter et passer la nuit à l'hôtel.

Samedi matin, vers quatre heures, ils sont réveillés. Leur avion doit enfin décoller. Finalement il restera encore au sol quelques heures car le problème technique n'est toujours pas réglé. Seule chose à faire alors, patienter. "Le décollage devrait se faire dans les prochaines heures," assure l'aéroport 24 heures après l'heure initiale.

125 passagers déjà bloqués mardi. En cette période de haute fréquentation, c'est le deuxième incident de ce type à l'aéroport de Bordeaux-Mérignac, rappelle France Bleu. Mardi déjà, un vol Bordeaux-Bastia avait été retardé de plus de 13 heures à cause d'un problème technique sur un appareil de la compagnie Volotea. Au lieu de décoller à 6 heures du matin, l'avion n'a pris son envol avec ses 125 passagers qu'à 19 heures le jour-même.

Une indemnisation possible. Selon la réglementation européenne, les passagers peuvent recevoir une indemnité de 250 euros pour tout retard de plus de trois heures. 

33 heures plus tard

Après le problème technique, c'est un membre du personnel technique navigant qui a été victime d'une "défaillance", empêchant le vol de partir, a relaté Aigle Azur. Des passagers, parmi lesquels des familles et enfants, se sont plaints vivement d'avoir été laissés "isolés, parqués pendant une heure et demie tôt samedi dans une salle d'embarquement, sans information cohérente", a rapporté à l'AFP une passagère, Rahma El Madani. "Inquiète", celle-ci a renoncé à son voyage.

Le temps d'acheminer une nouvelle équipe de pilotage, samedi en fin de journée à Bordeaux, et le vol ZI 737 a finalement décollé - non sans un ultime délai, pour un recompte de bagages surnuméraires - pour Alger vers 22h40, soit avec près de 33 heures de retard. Pour un vol d'une durée d'1h50.

La compagnie Aigle Azur a déploré un incident "indépendant de sa volonté", et présenté "ses plus sincères excuses aux passagers impactés" par ce rare "enchaînement de circonstances". Elle a rappelé dans un communiqué que "la sécurité et la sûreté de ses passagers, personnels et aéronefs, demeurent sa priorité".