mayenne joggeuse enquête 1:05
  • Copié
Océane Théard, édité par Gauthier Delomez , modifié à
Les enquêteurs vont de nouveau entendre la jeune joggeuse ce vendredi pour tenter d'éclaircir les zones d'ombre de sa mystérieuse disparition, lundi après-midi. Le récit de l'adolescente est marqué par des approximations qui ne permettent pas aux agents de confirmer ses propos.

Des zones d'ombre à éclaircir. Trois jours après la réapparition de Lisa, la jeune joggeuse de 17 ans disparue mystérieusement lundi soir et retrouvée le lendemain dans un commerce de Sablé-sur-Sarthe, les enquêteurs repartent de zéro pour tenter de faire toute la lumière cette affaire. Vendredi, les agents vont de nouveau entendre l'adolescente selon le Parisienafin de confirmer son récit, où des approximations subsistent encore. Les premiers éléments de l'enquête ne semblent pas corroborer avec les premières déclarations de l'adolescente.

Plusieurs questions encore sans réponse

Si le soulagement domine auprès des habitants de Saint-Brice, où vit la jeune fille, l'inquiétude est de mise alors que l'enquête se poursuit. Toujours aucune interpellation n'a été ordonnée, et l'homme placé en garde à vue a été relâché mercredi. La joggeuse affirme avoir été enlevée par deux hommes à bord d'une camionnette verte alors qu'elle était partie courir à côté de chez elle. Cependant, après plus d'un jour de vérifications, de recherches dans le voisinage, les enquêteurs sur le terrain ne parviendraient pas à confirmer ce récit. La jeune fille donnerait d'ailleurs peu de précisions sur le physique des agresseurs qui pourraient permettre de les identifier.

Lors de sa première audition, la joggeuse était affaiblie et en état de choc à l'hôpital quelques heures après sa réapparition, ce qui pourrait expliquer ses approximations dans ses propos. Plusieurs questions restent donc sans réponse pour l'instant : que lui voulaient ses agresseurs et où se trouve cette camionnette évoquée par la jeune fille ? À cette heure, les autorités n'excluent aucune piste, ni celle d'un enlèvement, ni celle d'une potentielle affabulation de l'adolescente.