Maltraitance : retour à la normale dans l'élevage porcin épinglé

Les cochons de cet élevage intensif survivent dans un environnement répugnant", avait dénoncé l'association L214.
Les cochons de cet élevage intensif survivent dans un environnement répugnant", avait dénoncé l'association L214. © Capture vidéo L214
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avec AFP
Alors qu'une vidéo diffusée le 16 mars montrait notamment des porcelets agonisants à côté de leur mère, les non-conformités ont été corrigées, a assuré la préfecture du Finistère.

Les non-conformités relevées lors d'une inspection des services vétérinaires dans un élevage de porcs de Pouldreuzic, dans le Finistère, épinglé par l'association L214 pour maltraitance animale ont été corrigées, assure lundi la préfecture du Finistère.

De nouveaux contrôles réalisés. De "nouveaux contrôles ont permis à la direction départementale de la protection des populations de constater la correction de l'ensemble des non-conformités par l'éleveur", indique la préfecture dans un communiqué. Une inspection des services vétérinaires du Finistère avait eu lieu le 16 mars à la suite de la diffusion le même jour par l'association qui milite contre la maltraitance animale d'une vidéo montrant notamment des porcelets agonisants à côté de leur mère.

"Forcés à vivre au milieu des cadavres de leurs congénères en putréfaction ou leurs ossements, les cochons de cet élevage intensif survivent dans un environnement répugnant. L'élevage est de toute évidence hors de contrôle des services vétérinaires", avait dénoncé l'association dans un communiqué, annonçant avoir déposé une plainte devant la justice.

Un suivi continuera d'être assuré. Sur place, l'éleveur, âgé de 29 ans et adhérent au groupement de porcs Triskalia, s'était dit "anéanti". Il "s'est installé en 2013, en pleine période de crise porcine, en rachetant un élevage à un éleveur partant à la retraite", avait expliqué Triskalia dans un communiqué. "L'éleveur a fait le choix de travailler seul sur l'exploitation, sans embaucher de salarié, afin de limiter les charges", soulignait le groupement. Son exploitation compte 130 truies et dispose de 80 hectares de terres. "Les services de la direction départementale de la protection des populations du Finistère restent attentifs et ils continueront à assurer un suivi de la situation de l'élevage", ajoute la préfecture du Finistère.