Pour certains lycéens, la rentrée sera le premier jour de classe... depuis le confinement. 1:38
  • Copié
Eve Roger, édité par Ugo Pascolo , modifié à
À quelques jours d'une rentrée très particulière sous la menace du coronavirus, les lycéens sont plutôt heureux de retourner en cours. Malgré le port du masque obligatoire, les trois adolescentes rencontrées par Europe 1 trépignent d'impatience à l'idée de retrouver leurs amis, mais aussi un rythme. 

"Je suis trop contente !" Comme 12,4 millions d'élèves, Mathilde, Sixtine et Caroline, lycéennes de Sèvres, vont retrouver le chemin de l'école mardi prochain. Un retour en cours dans l'ombre du coronavirus, avec masque obligatoire et autres gestes barrières de rigueur. Mais cette rentrée est également la première véritable journée de classe depuis le confinement, en mars dernier. Pour la première fois, Mathilde est contente de retourner au lycée, elle en trépigne même d'impatience. 

"Je suis trop contente"

Pour la première fois, Mathilde est contente de retourner au lycée, elle en trépigne même d'impatience. "Les autres années, la rentrée de septembre était horrible ! Je n'avais pas du tout envie d'y aller", témoigne-t-elle au micro d'Europe 1. Mais cette année, coupée de ses amis depuis plusieurs mois, c'est une toute autre histoire. "Revoir tout le monde, retourner en cours et reprendre un rythme... je suis trop contente." Seul ombre au tableau, le port du masque obligatoire pour les élèves de plus 11 ans, auquel les lycéennes n'échappent évidemment pas.

Le masque, point noir de la rentrée

"Il fait chaud sous le masque, et puis ce n'est pas facile pour parler entre nous à la pause", explique Sixtine. Une problématique qui se répète également en salle de classe, pour communiquer avec un prof : "Déjà que ça n'est pas facile, alors avec un masque... Je trouve ça vraiment embêtant."

Si toutes ces mesures ont été mises en place, c'est que le risque de contamination est réel. Mais cela ne semble pas trop inquiéter ces adolescentes. "Je suis beaucoup sortie après le confinement, il y a avait parfois beaucoup de monde, et je ne l'ai pas attrapé", confie Caroline, sereine. "La seule chose qui m'inquiète, c'est de l'avoir et de le transmettre à ma mère qui a des problèmes de santé."