Magnanville : les trois gardes à vue levées

Les gardes à vue se sont conclues sans présentation à un juge.
Les gardes à vue se sont conclues sans présentation à un juge. © AFP
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avec AFP
Trois personnes avaient été placées en garde à vue dans l'enquête sur l'assassinat de Jean-Baptiste Salvaing et de sa compagne Jessica Schneider.

Trois gardes à vue ont été levées jeudi soir dans l'enquête sur l'assassinat djihadiste d'un policier et de sa compagne à Magnanville (Yvelines) en 2016, a-t-on appris de source judiciaire.

Pas de présentation à un juge. Les gardes à vue, entamées lundi et mardi, dans le cadre de l'enquête sur l'assassinat par Larossi Abballa le 13 juin 2016 de Jean-Baptiste Salvaing, commandant de police, et de sa compagne Jessica Schneider se sont conclues sans présentation à un juge, a précisé cette source. Lundi, la sous-direction antiterroriste de la police judiciaire avait placé en garde à vue la soeur du djihadiste tué à Magnanville ainsi que Mohamed L.

Soupçon d'un soutien logistique apporté au tueur. Le frère de ce dernier, Charaf-Din A., un proche d'Abballa, est mis en examen dans l'assassinat du policier et de sa compagne : il est soupçonné avec un autre homme d'avoir pu apporter un soutien logistique au tueur. Sarah H., 23 ans, mise en examen et détenue pour son appartenance au commando de femmes soupçonné d'avoir préparé un attentat à la voiture piégée en septembre à Paris, avait été, elle, placée en garde à vue mardi matin. 

Dans l'enquête sur ce commando, son compagnon Mohamed L. est mis en examen pour "non-dénonciation d'un crime terroriste". Il a été remis en liberté le 17 janvier, après plus de quatre mois de détention provisoire. "Au cours de cette garde à vue, nous avons pu entrevoir le visage de l'arbitraire", ont déclaré ses avocats. "La fin de cette mesure n'est qu'un premier pas vers le blanchiment total de notre client".