Loire : vague de soutien en faveur d’un taureau refusant d’être conduit à l’abattoir

Le taureau qui s'est échappé de l'abattoir aura finalement la vie sauve. (Photo d'illustration)
Le taureau qui s'est échappé de l'abattoir aura finalement la vie sauve. (Photo d'illustration) © JOEL SAGET / AFP
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avec AFP , modifié à
Un taureau qui s'était enfui jeudi de l'abattoir de Fleurs, dans la Loire, a fait l'objet d'une pétition et d'une cagnotte et sera finalement sauvé, a-t-on appris samedi de sources concordantes. 1.000 euros ont été récoltés pour rembourser l'abattoir. L'animal sera pris en charge par la Fondation Brigitte Bardot.

Un jeune taureau qui avait pris la fuite jeudi au moment d’être conduit dans un abattoir de Feurs (Loire) a fait l'objet d'une vague de soutien et aura finalement la vie sauve, a-t-on appris de sources concordantes. Jeudi, un jeune bovin mâle de race Prim’Holstein avait échappé à la vigilance de son propriétaire juste avant d’entrer dans l’abattoir de Feurs. L'animal de plusieurs centaines de kilos avait parcouru 800 mètres jusqu’au centre-ville, où les pompiers ont pu l'endormir à l’aide d’un fusil hypodermique puis le capturer.

Une cagnotte pour rembourser l'abattoir

L’anesthésiant utilisé rend la viande de l’animal impropre à la consommation pendant 35 jours. Un sursis mis à profit par des défenseurs de la cause animale qui ont lancé une pétition appelant à "sauver cette vache courageuse" qui a recueilli plus de 22.000 signatures et ouvert une cagnotte pour récolter 1.000 euros en guise de remboursement pour l’abattoir.

Samedi après-midi, plus de 90% de ce montant avaient déjà été récoltés, et la Fondation Brigitte Bardot a indiqué à l'AFP qu'elle allait pouvoir prendre en charge le taurin, confirmant une information du quotidien Le Progrès. Son porte-parole Christophe Marie a déclaré que "le transport du jeune bovin depuis le Forez vers une des pensions partenaires de Seine-Maritime, mises en place avec des agriculteurs à la retraite, sera organisé la semaine prochaine".

Ce dernier note que "le coût annuel de la prise en charge d’animaux d’abattage clandestins et de cheptels en perdition, la plupart du temps à la demande de services vétérinaires de l’Etat, devient astronomique", et s'élève à près de 3 millions d’euros pour la Fondation. Selon lui, "plus de 800 moutons ont ainsi été recueillis en juillet à l’occasion de la dernière fête musulmane de l’Aïd El-Kébir".