Les pièges à éviter quand on démarre un job d’été

© MYCHELE DANIAU / AFP
  • Copié
Grégoire Lefaivre
Chaque année, plus de 1.000 étudiants seraient victimes de fraudes, selon les syndicats.

L'été est là, et c'est donc la saison de jobs d'été ! Souvent très prisés par les étudiants, ces contrats sont quelquefois trompeurs, attention aux fraudes ! Travail non déclaré, jobs sous payés, les entreprises peuvent quelquefois être dans l’illégalité totale.  

Cet été, comme chaque année, six jeunes sur dix travaillent pendant les vacances. La plupart du temps, ces petits boulots se passent sans encombre. Mais chaque année, plus de 1.000 étudiants seraient victimes de fraudes, selon les syndicats. Ce sont souvent les mêmes problèmes qui reviennent : une entreprise qui ne paye pas ses heures supplémentaires, un logement non assuré ou encore un travail moins bien payé que prévu.

"La première chose importante, c'est de demander un contrat de travail". Les démarches à suivre pour se protéger sont très simples. C'est Patrick Bossart, en charge des emplois saisonniers à la CGT, qui nous l'explique : "la première chose importante, c'est de demander un contrat de travail, et bien vérifier la présence de certain éléments : la période d'essai, le niveau de rémunération, la mission à effectuer, la convention collective à laquelle est rattachée l'entreprise qui embauche, et le temps de travail hebdomadaire. Cela permettra de cadrer ce qui est possible pour le salarié, mais aussi pour l'employeur".

Si vous êtes étudiant, ne commencez donc pas un job d'été sans avoir lu et signé un contrat en bonne et due forme. Il vous permettra de toucher une prime de précarité et des congés payés. De quoi sereinement apprécier le reste de ses vacances.